Dans plusieurs régions d’Afrique, les récentes catastrophes naturelles ont provoqué des pertes humaines et matérielles considérables, poussant les gouvernements à solliciter une assistance internationale.
Des pluies torrentielles ont engendré des inondations dévastatrices dans des pays tels que le Burundi, la Zambie, la RDC et le Congo-Brazzaville, tandis que la sécheresse sévit dans d’autres, comme la Zambie. Le réchauffement climatique, exacerbé par le phénomène El Niño, est pointé du doigt comme principal responsable de ces événements catastrophiques.
Au Burundi, où près de 100 000 personnes sont désormais déplacées en raison des inondations, le gouvernement, en collaboration avec le système des Nations unies, a lancé un appel urgent à l’aide humanitaire. Les besoins en nourriture, en semences, en abris et en assistance médicale sont criants. Le ministère de l’Intérieur, les acteurs humanitaires et les Nations unies exhortent les partenaires internationaux à contribuer aux efforts visant à soulager les souffrances des populations touchées.
Pendant ce temps, la Zambie, confrontée à l’une des pires sécheresses de son histoire, a également demandé une aide d’urgence de 900 millions de dollars à la communauté internationale. Le président zambien, Hakainde Hichilema, a souligné la détresse de six millions de personnes affectées par cette sécheresse prolongée, aggravée par l’état de faillite du pays depuis 2020.
Cette crise climatique s’inscrit dans un contexte régional où les catastrophes naturelles se multiplient. Le Malawi et le Zimbabwe ont également sollicité une aide extérieure pour faire face à la sécheresse. Les scientifiques mettent en garde contre l’augmentation des températures dans la région, exposant davantage les populations aux phénomènes climatiques extrêmes.
Dans toute l’Afrique australe, les effets dévastateurs du changement climatique sont de plus en plus évidents, nécessitant une réponse urgente et concertée de la part de la communauté internationale pour atténuer les souffrances des populations les plus vulnérables et renforcer la résilience des pays face à ces défis.