Selon un rapport récent publié par le cabinet londonien Henley and Partners, les grandes fortunes sur le continent africain devraient connaître une croissance remarquable au cours de la prochaine décennie, avec une augmentation prévue de 65%.
Les cinq principaux pays contributeurs – l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria, le Kenya et le Maroc – représentent déjà une part significative des millionnaires africains, totalisant 56% de la richesse des millionnaires du continent et abritant 90% de ses milliardaires. Cependant, malgré l’essor économique, seuls 21 des 54 milliardaires nés sur le continent choisissent d’y résider.
Dominic Volek, du cabinet Henley and Partners, explique ce phénomène en soulignant que de nombreuses personnes prospèrent en Afrique avant de migrer vers d’autres pays en quête d’une meilleure qualité de vie, d’un meilleur système éducatif pour leurs enfants et d’un accès amélioré aux soins de santé.
Des secteurs prometteurs
Certains secteurs sont particulièrement attractifs pour ceux cherchant à accroître leur fortune en Afrique. Dominic Volek énumère les matières premières telles que le charbon, l’or et d’autres produits issus de l’industrie minière. Toutefois, il souligne que ces individus ressentent souvent le besoin de réinvestir dans leur pays d’origine, en se tournant vers des secteurs tels que la fintech, les médias, le divertissement, ainsi que l’éco-tourisme et d’autres projets de développement.
Attractivité des destinations
Certains pays comme l’île Maurice et la Namibie déploient des efforts pour attirer les individus fortunés. Maurice, en particulier, offre des avantages fiscaux attractifs, tandis que la Namibie présente des opportunités d’investissement dans les secteurs pétrolier, gazier et des énergies renouvelables, notamment autour du développement de l’hydrogène vert.
Perspectives de croissance
Au cours des dix prochaines années, l’île Maurice et la Namibie devraient connaître une croissance impressionnante du nombre de millionnaires sur leur territoire, avec une augmentation prévue de plus de 80%. Cette tendance illustre la dynamique économique en Afrique et l’attrait croissant de la région pour les investisseurs fortunés.