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Au Bénin, le développement urbain se nourrit d’expulsions

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Au Bénin, le développement urbain se nourrit d’expulsions
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À Cotonou, la capitale économique du Bénin, un quartier entier vient d’être rasé par les autorités, sans compensation pour les habitants. Illustration d’un phénomène fréquent dans la région.

Construite sur une bande de terre de quelques kilomètres de large s’étirant entre la lagune et la mer, Cotonou, capitale économique du Bénin, est depuis longtemps un site d’implantation de pêcheurs issus des populations côtières de la région. Aujourd’hui devenues le substrat de certains quartiers de la ville, ces communautés ont vu au cours des dernières décennies leurs lieux de vie progressivement gagnés par l’avancée du front urbain.

Dans les dernières années, les plans de réaménagement du littoral portés par le président Patrice Talon (en poste depuis 2016) ont globalement fait peu de cas des gens de peu ayant construit là leur existence. Arguant d’une nécessaire planification urbaine pour déloger parfois des quartiers entiers, cette politique du mépris menée au nom du développement fragilise en fait des fractions parmi les plus vulnérables de la population urbaine.

Devenir réfugié dans son propre pays ?

Peu après la mi-août 2021, assis au comptoir de la cafétéria « Carrefour des jeunes », à quelques mètres de la clôture de l’aéroport, je discutais avec quelques jeunes et moins jeunes hommes assis là d’un communiqué ministériel soudainement sorti mi-juillet et donnant un délai d’un peu plus d’un mois et demi aux habitants du quartier, connu comme « Fiyegnon 1 », pour plier bagage.

Entre colère et résignation, le petit groupe s’interrogeait sur la signification de leur citoyenneté face à une telle absence de concertation, tout en rappelant l’ancienneté du quartier : certaines familles étaient établies là depuis un demi-siècle, bien avant la construction des villas qui leur faisaient face désormais, à une époque où il n’y avait aux alentours que cocoteraies et parcelles de maraîchers… Comptant 623 ménages recensés et environ 3 000 habitants, le quartier était en 2021 densément peuplé, construit aussi bien « en dur » qu’en « matériaux précaires », selon la condition économique des ménages.

« Nous ne sommes quand même pas des coqs et des poules », suggérait Marius, étudiant en droit et tenancier de la cafétéria, exprimant le sentiment général des habitants d’être traités comme des animaux dont on pourrait disposer à sa guise…

« Dans mon propre pays, je vais devenir un réfugié ? C’est-à-dire, il n’y a pas la guerre ici, il n’y a pas la famine… mais quand on va déguerpir les gens, ils vont faire quoi ? Mettre les matelas sur la tête et partir et commencer à chercher un peu partout là où dormir ? Là tu deviens un réfugié, dans ton propre pays… », renchérissait un autre… « Quand on pense à ça, ça nous tape sur les nerfs »… Le petit groupe oscillait entre sentiments d’impuissance et de révolte.

Très brève histoire d’un quartier de Cotonou

En fait, ce qui était présenté dans le communiqué ministériel comme un quartier « illégal » avait été formé à l’origine par une communauté de pêcheurs. Ceux-ci avaient été installés en ces lieux au tournant de l’indépendance de 1960, après avoir été délogés du site qui devait abriter le palais présidentiel.

Ces pêcheurs (et travailleurs du port, situé non loin) et leurs ménages avaient alors rejoint là, en bout de piste de l’aéroport, et en concertation avec les autorités de l’époque, quelques familles déjà établies sur le site dans les décennies précédentes. L’ancienneté de leur occupation des lieux est notamment attestée par l’installation à cet endroit, en 1958, de divinités protectrices, des vodoun auprès desquels on pouvait venir chercher protection et solution aux problèmes du quotidien.

La communauté relogée là s’y était trouvée suffisamment bien pour désigner leur nouveau quartier du nom de « Fiyegnon », c’est-à-dire « Ici est bon ». En 2021, le quartier continuait d’ailleurs d’être habité par de nombreux pêcheurs dépendant étroitement de la proximité avec la mer pour leurs moyens de subsistance, même si on y trouvait également d’autres profils de travailleurs et travailleuses de l’économie dite « informelle ».

Avec l’urbanisation progressive de la zone, le quartier a connu différentes opérations de viabilisation et de recasement depuis le début des années 2000, faisant en fait bel et bien partie à l’époque des plans d’aménagement urbain des autorités nationales et communales : le quartier bénéficie de raccordements à l’électricité et à l’eau, les habitants ont obtenu en 2004 et 2005 des « fiches de recasement » attestant des limites de leurs parcelles respectives, des voies rectilignes ont été tracées il y a une dizaine d’années et les contours des terrains revus en conséquence… Autant d’actes d’aménagement urbain et de reconnaissance étatique de la légitimité de l’occupation du lieu par ses habitants.

La zone a, il est vrai, été déclarée d’utilité publique en 2006 dans le cadre de la « Route des Pêches », projet d’aménagement au long cours de cette portion du littoral.

Mais les différentes moutures du projet prévoyaient, jusqu’aux rapports d’études d’il y a quelques années, l’intégration du quartier « Fiyegnon 1 » au projet, le tracé de la nouvelle route côtière ayant même été modifié à cette fin. Une expropriation ultérieure restait bien entendu possible, mais elle devrait alors être réalisée « contre juste et préalable indemnisation », selon la formule consacrée dans les textes juridiques béninois. Or, le communiqué ministériel de la mi-juillet évoquait la situation en de tout autres termes : il y était question d’occupation « illégale » des lieux, et de leur « libération » « sans délai »…

Contrairement aux déclarations médiatiques postérieures des autorités, aucun contact préalable n’avait été pris avec le chef du quartier, ni a fortiori avec les habitants. Aucune proposition de relogement ni d’indemnisation n’avait été formulée. Dans les semaines suivantes, les demandes d’entrevues du chef de quartier et de représentants des habitants auprès des autorités politiques et administratives concernées, de la commune de Cotonou à la présidence de la République, rencontrèrent un succès pour le moins mitigé. Aucune réponse ne vint de la présidence, de la mairie, ni des ministères concernés. Les seuls officiels qui acceptèrent de recevoir la délégation n’avaient en fait pas de véritable prise sur le dossier.

Un traitement autoritaire des pauvres

À Cotonou, l’arrivée au pouvoir du président Patrice Talon en 2016 a correspondu avec un élan nouveau donné au développement urbain. Sa présidence, aujourd’hui largement considérée comme marquée par un virage autoritaire assumé, a en effet correspondu à la mise en œuvre de chantiers urbains emblématiques, engagés au pas de charge.

L’asphaltage des voies a été accéléré, les projets de redéploiement des quartiers centraux se sont multipliés, et l’aménagement du littoral a été repensé, avec l’idée de faire de Cotonou la « vitrine du Bénin ». Comme dans d’autres capitales ouest-africaines, Abidjan ou Lagos notamment, ces projets ont abouti depuis 2017 à une série de « déguerpissements », visant à la fois des empiètements de constructions privées sur l’espace public, mais aussi des quartiers entiers, parfois parmi les plus vieux de la ville, ou construits dans des zones visées par des projets de développement urbain.

Ce n’est que dans certains des projets les plus récents, menés dans les tout derniers mois, que le gouvernement a fini par prévoir des dédommagements réels, même si loin d’être alignés sur le prix du foncier à Cotonou.

Dans les dernières années, qu’il s’agisse de casser l’extension d’une boutique mordant sur le trottoir, de détruire un petit commerce occupant sans autorisation ce même trottoir (tout en payant malgré tout simultanément une redevance à la mairie lors du passage de ses agents collecteurs…), ou de déloger un quartier entier sans que le relogement des habitants ne soit véritablement planifié, ces entreprises ont systématiquement été promues par le gouvernement comme relevant de la « libération des espaces publics »… La formule prêterait à sourire si elle n’était pas en fait le masque d’une violence d’État s’exerçant sur les classes populaires et l’euphémisme vertigineux d’une politique urbaine du mépris.

La croissance urbaine représente bien entendu aujourd’hui pour bon nombre d’États d’Afrique subsaharienne un défi majeur. Il n’est évidemment pas question ici de contester à l’État béninois ses légitimes ambitions de développement urbain. Pour autant, le « développement » ne peut pas non plus devenir l’alibi d’une politique hostile aux citadins les plus pauvres, qui leur dénie leur droit à la ville. Ou, pour le dire avec les mots d’un désormais ex-habitant de Fiyegnon recontacté mi-octobre :

« Développement, oui, infrastructures, oui, mais pas au prix de la déshumanisation… »

Le 13 septembre au matin, la zone déclarée « illégale » commença à être détruite, avec l’appui d’un important déploiement policier. Trois personnes décédèrent d’un problème cardiaque pendant la démolition, une situation analogue à celle qui s’était déjà produite lors de la destruction du quartier Enagnon, sur une autre portion du littoral cotonois, en 2017.

Dans les jours suivants, en dépit de fortes pluies, beaucoup d’habitants logeaient encore parmi les décombres, ne sachant où aller. Début octobre, avant l’évacuation complète des gravats, quelques dizaines de personnes étaient encore dans cette situation, revenant pour certaines d’entre elles seulement à la nuit tombée, afin de ne pas être vues. D’autres avaient trouvé à s’abriter temporairement dans les cours d’autres maisons du voisinage, d’autres encore étaient hébergées de façon provisoire par des parents ou des amis. Les mieux lotis avaient réussi à louer dans l’urgence un nouveau logement.

Voulant croire que « le père ne saurait abandonner ses enfants », les représentants du quartier se sont désormais engagés dans une tentative d’interpellation médiatique du président, « Père de la Nation », qu’ils estiment mal informé et induit en erreur. Le cas de « Fiyegnon 1 » est pourtant loin d’être unique depuis l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon, dont les projets de développement urbain semblent avant tout tournés vers le renforcement de l’attractivité internationale de la ville.« Je n’arrive pas à oublier », « j’ai du mal à dormir la nuit », « bien sûr que je suis en colère », « les gens souffrent énormément »… Les habitants avec lesquels je continue à correspondre sont manifestement éprouvés. Les forces de l’ordre surveillent toujours les lieux pour s’assurer qu’aucune construction temporaire ne réémerge, qu’aucune forme de petit commerce ne reprenne. Les habitants n’ont, à ce stade, été informés d’aucune possibilité de dédommagement.

En fait, la politique urbaine engagée depuis 2016 donne à voir une déclinaison africaine éloquente des contours tragiques que peut prendre une politique néolibérale de la ville, au sens que lui donne Loïc Wacquant : complaisante à l’égard des riches, dure avec les pauvres. Au final, il est à craindre que le développement urbain de Cotonou ne converge avec un scénario, déjà bien connu dans les grandes villes africaines, d’approfondissement, au travers des politiques urbaines, des inégalités sociales d’accès à la ville. Les désormais ex-habitants de « Fiyegnon 1 » n’ont pas fini de s’interroger sur le sens et les contours de leur citoyenneté…


Joël Noret, Professeur d’anthropologie, Université Libre de Bruxelles (ULB)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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