Dans un magnifique reportage, DJ Snake revient sur son dernier voyage à Oran, à l’occasion des Jeux méditerranéens 2022. Une nouvelle lettre d’amour à l’Algérie, qui met en avant la culture de « la radieuse ».
Décidément, DJ Snake fait un véritable retour aux sources, depuis la sortie de « Disco Maghreb ». Si, dans son morceau, l’artiste franco-algérien a écrit une lettre d’amour à son peuple, il montre également qu’il y met les moyens.
A l’occasion des Jeux méditerranéens 2022 (JM Oran 2022), DJ Snake a prolongé son séjour dans la ville de l’ouest algérien. Et dans un après-film publié sur sa chaine YouTube et ses réseaux sociaux, le DJ-compositeur a montré non seulement sa proximité avec son public, mais également son amour de la culture sociale et musicale oranaise.
Il faut rappeler que la ville d’Oran est un vrai lieu de rencontre des civilisations méditerranéennes. Embellie en plus par les préparatifs des JM, elle tranche avec l’imaginaire occidental de ce qu’est « Algeria 2022 ». Les délégations sportives des 26 pays participants aux JM Oran 2022 l’ont bien découvert lors de leur récent séjour.
Mais il ne s’agit pas uniquement de la ville, il est également question de ses habitants. Les mêmes habitants qui ont vu naître le raï, la musique populaire nationale algérienne, et certainement celle qui exprime le mieux le passé, le présent et les rêves des populations maghrébines dans leur ensemble.
DJ Snake à Oran : que de l’amour
Tout cela, et bien plus : DJ Snake a fait un tour de piste oranais, fort du succès de son clip « Disco Maghreb », qui lui a valu d’ouvrir les JM Oran 2022 et qui lui a surtout beaucoup d’amour de la part du public algérien.
L’artiste ouvre le récap de son dernier séjour oranais avec deux des plus vieux morceaux de l’originaire de la ville, la star du raï, Cheb Khaled. En l’occurrence « El ghorba », qui raconte la douleur de s’éloigner du pays, et le fameux « Rouhi ya Wahrane », qui parle justement de la beauté d’Oran.
La vidéo montre également DJ Snake déguster un couscous préparé par une autre légende du raï, Halima Mazzi, alias Cheba Zahouania. Si on y rajoute l’accueil du public, devant la boutique « Disco Maghreb » qui avait inspiré son morceau dédié à l’Algérie, avec la découverte d’un portrait du défunt « Rossignol du raï » Cheb Hasni, DJ Snake multiplie les références musicales.
Ensuite, dans un tête-à-tête avec le propriétaire de « Disco Maghreb », Boualem Benhaoua, ce dernier remercie DJ Snake pour son morceau éponyme. « Tu nous as rendu un grand hommage, et ça, ça n’a pas de prix », a expliqué le parrain du raï oranais.
Il ne fait toutefois pas de doute que le plus appréciable pour DJ Snake aura été la rencontre avec son public, dont il a toujours été très proche. « Je n’ai pas de community manager pour les réseaux sociaux, je vois les commentaires de mon public », dit-il dans une interview. Mais, surtout, DJ Snake a su conquérir le cœur des Algériens et, volontairement ou pas, il se place comme l’un des plus grands promoteurs du pays nord-africain à l’étranger.