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Pourquoi la Chine s’intéresse de plus en plus à Madagascar

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Pourquoi la Chine s’intéresse de plus en plus à Madagascar
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La position géographique de l’île, plus encore que son potentiel économique, explique le rapprochement bilatéral initié par Pékin.

Si la relation entre la République populaire de Chine et Madagascar est ancienne, elle s’est rapidement développée au cours de ces dernières années, pour des raisons à la fois économiques et stratégiques.

En 1958, un Consulat général de la République populaire de Chine a été ouvert à Tananarive, avant d’être élevé au rang d’ambassade en 1960. Un premier accord commercial verra le jour en 1963, suivi d’un épanouissement relatif des échanges bilatéraux. Les deux pays ont plus récemment (2017) établi un partenariat global de coopération, et signé, la même année un Mémorandum d’entente sur la promotion conjointe des Nouvelles Routes de la soie.

Depuis 2015, la Chine est devenue le premier partenaire commercial de Madagascar. Les échanges commerciaux entre les deux pays dépassaient 6 milliards d’euros en 2018. La présence d’une diaspora chinoise déjà ancienne et les potentialités de l’île ont accru l’intérêt de Pékin pour cette région de l’ouest de l’océan Indien. Il est vrai que, avant la pandémie de Covid-19, l’économie malgache se trouvait sur une trajectoire ascendante. Après une longue période d’instabilité politique et de grandes difficultés économiques, la dynamique s’était accélérée, pour atteindre en 2019 une croissance estimée à près de 5 %.

Ces tendances n’éclairent que partiellement la réalité économique, sociale et politique du pays, qui se caractérise par une dette importante, un regain de pauvreté et une dégradation manifeste de l’investissement. 75 % de la population vivaient toujours sous le seuil international de pauvreté de 1,90 dollar en 2019 – un taux nettement supérieur à la moyenne régionale de 41 %.

En 2020, les échanges avec la Chine représentaient 18,1 % du commerce extérieur total de Madagascar. Marquée par une forte asymétrie, la relation Chine-Madagascar illustre la façon dont la RPC s’impose comme une puissance diplomatique, commerciale et militaire dans les pays émergents et en développement, proposant un cadre international alternatif à l’ordre onusien et occidental.

Une relation emblématique des rapports entre Pékin et les pays pauvres

On les appelle, en malgache, les Sinoa Gasy (littéralement « Chinois malgaches ») : ce sont ces métis issus, pour beaucoup, de familles cantonaises contraintes à se déplacer plus à l’ouest tandis que l’immigration chinoise hakka s’établissait (dès le XIXe siècle, voire avant) sur les îles de la Réunion et de Maurice. Ils représentent 0,1 % de la population totale qui, elle, atteint les 27 millions d’habitants.

Beaucoup d’hommes d’affaires ayant réussi leur implantation, parfois antérieure au XIXe siècle, jouent un rôle essentiel dans la diplomatie informelle et en tant que médiateurs entre les nouveaux entrepreneurs chinois et les autorités malgaches. La nomination du Dr. Hui Chi Ming, milliardaire influent, en tant que consul honoraire de Madagascar à Hongkong sous l’ancienne présidence (2002-2009) de Marc Ravalomanana, et la participation active encore à ce jour de cet homme influent dans les affaires économiques de l’île montrent l’importance de ces relations de réseau.

En termes de réalisations, et parmi les plus visibles, l’aéroport d’Ivato, la route (RN 2) reliant Moramanga (ancien épicentre de l’insurrection malgache en 1947 contre la puissance coloniale française) à Andranonampango, la construction du Centre hospitalier universitaire d’Anosiala ou le développement de la mission médicale chinoise constituent les projets phares réalisés (en partie) depuis ces dernières décennies avec l’aide de la Chine.

Pékin a également apporté son expertise au secteur agricole malgache par l’amélioration de la culture du riz avec des semences hybrides ou la promotion de l’agribusiness. La relation culturelle n’a pas été oubliée puisqu’en novembre 2008 a été inauguré un Institut Confucius, le cinquième en Afrique après ceux du Kenya (2004), du Rwanda (2005), du Zimbabwe et de l’Égypte (2006).

Mais, en réalité, les entreprises chinoises sont actives et présentes dans tous les secteurs économiques de l’île : agriculture (où les opérateurs chinois ont tissé un solide réseau de collecte pour l’exportation vers la Chine – épices, vanille, girofle, café, cacao, bois… et distribuent des matériels agricoles fabriqués en Chine) ; pêche (la China National Fisheries Corp, CNFC, a ainsi annoncé dans le secteur de la pêche à la crevette, il y a déjà plus de dix ans, la prise de contrôle de Somapêche, qui appartenait au Japonais Maruha Group depuis quarante ans) ; l’énergie ; le ciment ; le pétrole ; les mines et gisements de fer comme à Soalala (la plus importante réserve du pays) exploitée par le consortium chinois Wuhan Iron and Steel Corporation (WISCO) ; le textile enfin. Sans compter l’exploitation, le plus souvent opaque, du bois de rose et les domaines sucriers. Pékin a su renouveler et diversifier son aide (et donc sa présence) à Madagascar en utilisant différents instruments (assistance technique, prêts bonifiés…).

La brutalité des entreprises chinoises et de leurs représentants, dans la manière de gérer le personnel malgache, a créé une animosité grandissante au sein de la population.

L’ensemble de ces activités témoignent de la spécificité des relations entre la Chine et les sociétés des pays en développement : les exportations se concentrent autour de quelques produits, essentiellement des matières premières ; la corruption est quasi structurelle ; et la fourniture d’équipements (des infrastructures aux équipements médicaux) entre dans la relation diplomatie-négoce.

Vers un engagement durable de la Chine dans cette région du monde ?

L’île se trouve à un « carrefour stratégique » et la présence de la Chine dans l’océan Indien nécessite de nombreux relais.

Pour Pékin, il est crucial d’être présent dans cette région par laquelle passent les routes maritimes reliant l’Asie orientale au Moyen-Orient et à l’Afrique. Ces routes sont d’une grande importance aux yeux de la RPC : c’est par elles que transitent les matières premières (pétrole et ressources minières) qu’elle achète, et les biens manufacturés qu’elle vend à l’UE, laquelle représente l’un de ses principaux marchés d’exportation. L’océan Indien est, de fait, devenu l’un des centres de gravité des échanges maritimes et de la croissance mondiale.

Indo-Pacifique : nouveau centre du monde ? Le Dessous des cartes (Arte, 6 octobre 2021).

Pour Madagascar, pays le plus asiatique de l’Afrique, il s’agit là d’une opportunité. Ici, plus qu’ailleurs, la maritimisation des enjeux économiques a profondément modifié les équilibres géopolitiques, créant et entretenant des risques et menaces transnationales allant du terrorisme à la piraterie, des flux criminels aux atteintes à l’environnement et à la biodiversité. Le déficit de sécurité maritime s’explique en partie par la faiblesse structurelle des forces navales malgaches et, jusqu’à très récemment, par une quasi-absence de coopération régionale dans le domaine maritime.

Madagascar possède 5 000 kilomètres de côtes, 111 120 kilomètres carrés de mer territoriale et environ un million de kilomètres carrés de Zone économique exclusive. Malgré ces différents atouts et potentiels, la marine malgache et ses diverses forces militaires et de sécurité ne sont pas suffisamment dimensionnées face aux enjeux régionaux dans cette immense zone maritime, traversée par la pluralité de problématiques citées précédemment. Le don fait par la Chine de deux vedettes patrouilleurs, en 2017, coïncide sans doute pour Madagascar avec une volonté d’amorcer une politique de défense davantage portée sur la maîtrise de son immense espace maritime.

Le contentieux qui l’oppose à la France concernant les îles Éparses, situées plus au nord, montre toutefois son incapacité, pour l’heure, à s’imposer par la force dans ce domaine.

Plus généralement, après son indépendance en 1960, Madagascar a tourné le dos, dans une certaine mesure, aux routes maritimes la reliant au continent africain et aux autres îles de l’océan Indien. Aussi, pour rattraper son retard, Madagascar mise désormais davantage sur une politique d’intégration et de coopération maritime tous azimuts.

L’enjeu maritime et gazier

Les relations entre Pékin et Tananarive se complexifient aujourd’hui avec la recomposition des enjeux stratégiques dans l’ensemble du bassin Indien : présence de l’Inde, mais aussi du Japon, de la Corée du Sud, de l’Europe ou encore des États-Unis…

En témoigne la mise en place sur son territoire, depuis 2019, du Centre régional de fusion d’informations maritimes (CRFIM). Complété par le Centre de coordination opérationnelle basé aux Seychelles, il offre désormais à Madagascar un rôle central et international dans les opérations de surveillance maritime. Il s’intègre par ailleurs pleinement dans la Stratégie maritime intégrée africaine 2050 qui vise à assurer une sécurité globale pour le libre acheminement du fret et la lutte contre la pollution des espaces maritimes.

Madagascar joue un rôle de pont entre le programme des Nouvelles Routes de la soie et le continent africain. Ce pays occupait déjà̀ une place certaine dans la Route de la soie antique, en raison de sa position géographique. Avec la récente découverte d’un gisement considérable de gaz exploitable dans le canal du Mozambique, Madagascar, située à moins de 400 kilomètres du continent africain, pourrait à terme gagner en importance (flux et infrastructures) au niveau régional.

Cette découverte constitue une opportunité de développement, mais aussi un risque sans précédent. Le gisement est évalué en 2012 à plus de 440 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel et 13,77 milliards de barils de gaz naturel liquide, soit l’équivalent des réserves de la mer du Nord ou du golfe Persique. Il est identifié à Madagascar et aux Seychelles tandis qu’au Mozambique et en Tanzanie il est déjà en phase de production.

Les énergies renouvelables suscitent un certain enthousiasme sur les marchés financiers. Dans les prochaines décennies, elles pourraient atteindre environ 30 % du mix énergétique (demeure la question des installations et de la nature des investisseurs…). Le gaz, présenté comme une « énergie propre », pourrait prendre une valeur d’énergie de transition. Signe des temps : la compagnie française Total y investit massivement.

Du point de vue de la régionalisation dans la mondialisation, cette institutionnalisation par la maritimisation se confirme. L’émergence économique de l’Afrique du Sud est l’un des moteurs de l’émergence énergétique mozambicaine, par exemple. Les investissements de la route de la soie maritime chinoise passent depuis quelques années par le Mozambique et la Tanzanie (non sans difficultés, notamment liées aux dettes). Madagascar, dans cette interaction régionale, se retrouve une fois de plus au centre des préoccupations géostratégiques de cette région du monde. Une réalité qui n’a pas échappé à l’œil de Pékin…


Emmanuel Véron, Enseignant-chercheur – Ecole navale, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Spécialiste de l’histoire politique et culturelle de la Chine contemporaine, Institut Catholique de Paris

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Tags: a la uneÉconomie

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