Après les critiques virulentes de la présidente de l’Assemblée nationale de Madagascar, Christine Razanamahasoa, le camp présidentiel a répliqué avec fermeté. La guerre est lancée entre les ex-alliés.
Le parti présidentiel TGV/IRD a répondu aux accusations de trahison proférées par Razanamahasoa en annonçant des sanctions à son encontre, la qualifiant de personne ayant “trahi” et “retourné sa veste”.
Christine Razanamahasoa avait déclaré samedi que “le pays a sombré dans le mal et l’injustice totale”, refusant de cautionner ce qu’elle considère comme un chaos orchestré par une seule personne.
En riposte, les députés du camp présidentiel ont vivement réagi, dénonçant les agissements de la présidente de l’Assemblée. Milavonjy Philobert a déclaré : “Ce n’est pas la première fois que la présidente de l’Assemblée agit de manière à perturber la vie politique et en provoquant ce qui ressemble à un coup d’État !”. Il a également appelé le bureau politique de l’IRD à prendre des mesures.
Suite à ces événements, le bureau politique s’est réuni et a annoncé des mesures à l’encontre de Razanamahasoa. Jocelyne Rahelihanta, secrétaire générale, a souligné que la présidente de l’Assemblée avait trahi le parti et le peuple, et que des sanctions strictes seraient prises.
Le président du Sénat a également réagi, qualifiant Razanamahasoa d’égoïste et critiquant son comportement jugé “indigne de son âge”.
Enfin, le secrétaire général national du parti présidentiel, Hery Rasoamaromaka, a proposé des sanctions en invoquant l’article 72 de la Constitution pour trahison, soulignant la nécessité d’un assainissement au sein du parti même à l’approche du renouvellement de l’Assemblée.
Cette escalade de tensions politiques souligne les divisions au sein de la scène politique malgache et laisse présager des développements importants dans les semaines à venir.