• Trending
L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

7 août 2021
Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

22 mai 2024
Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

27 septembre 2021
Zelensky

Les présidents africains boudent Volodymyr Zelensky

24 mai 2024
Black Axe

[Gangs d’Afrique] « Black Axe », la mystérieuse mafia nigériane

24 mai 2024
Hassan Maroc

Maroc : l’héritier Hassan III, portrait craché de son grand-père ?

24 mai 2024
Philippe Simo

[Série] Les arnaqueurs d’Afrique : Philippe Simo, le « beau parleur » entrepreneur

24 mai 2024
Elections Afrique 2022

2022, année d’élections et d’incertitudes en Afrique

2 janvier 2022
La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

22 mai 2024
L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

24 mai 2024
D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

9 mai 2021
Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

24 mai 2024
lundi 14 juillet 2025
  • S'identifier
Afrique Chronique
No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
DERNIÈRES ACTUS
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
No Result
View All Result
Afrique Chronique
No Result
View All Result
Accueil Politique

La Tunisie, crise politique ou tango au bord du gouffre ?

Dans Politique
A A
0
La Tunisie, crise politique ou tango au bord du gouffre ?
1.5k
ACTIONS
2.1k
VIEWS
Partager sur FacebookPartager sur Twitter
Le gouvernement Mechichi est né en août 2020 au forceps dans une solution-crise, une dualité. Une solution pour les partis politiques qui étaient après la démission de Fakhfekh sous le spectre de la dissolution du parlement après que le choix de Kaïess Saïed s’est porté sur l’inconnu Mechichi.
Une crise chez Kaïess Saïed qui pensait son choix porté sur un homme loyal à ses choix et qui porterait l’habit d’un premier ministre. Mais le long de la formation du gouvernement, ce loyal s’est fait des amis. Une dualité initiale mais Kaïess Saïed s’est permis le luxe de baliser pour des contre-mesures au renégat Mechichi. En effet, le 31 août 2020 il insiste expressément à rejeter tout remaniement à la formation du cabinet ministériel qui toucherait certains ministres qu’il a imposé à Mechichi et qui porteraient son projet- fantasmagorie de purification de la vie politique et de combat contre la corruption financière et la normalisation avec la corruption politique.
Kaïess Saïed portait ainsi intérieurement une dualité entre sa qualité de président de la république et son utopie d’opposant radical au système. Quatre mois après cette mise en garde, Mechichi  président d’un gouvernement indépendant de technocrates travesti en sous-traitant d’une confrontation avec Kaïess Saïed, se plie à la volonté de son coussin politique et procède à une restructuration du gouvernement avec un remaniement qui a touché les ministres du président. Cette manoeuvre qui a été déjà précédée par la révocation d’un poids lourd des proches de Kaïess Saïed chargé du ministère de l’intérieur et se proclame intérimaire pour diriger ce département.
Pour prononcer la confrontation, Mechichi a demandé un plébiscite au parlement pour porter le défi de ses nouveaux alliés à la présidence de la république.
 Un plébiscite par un passage devant une plénière qui investit les candidats aux postes ministériels par une majorité confortable, mais aussi une reconduction de Mechichi légitimé par une majorité parlementaire, c’est là une autre dualité.

Couper ce qui reste de son cordon ombilical avec Carthage et sonder l’obstination de Kaïess Saïed et sa fidélité à ses dires du 31 août 2020, une autre dualité.

Résultat de recherche d'images pour "kais saied crise"

 

Après la plénière, la réponse à l’entêtement de Kaïess Saïed et son refus de ratifier le remaniement et du processus de prestation du serment des nouveaux ministres, ou du moins de quatre d’entre eux, Ghannouchi dans une escalade surprenante, annonce le samedi 30 janvier lors d’une call conférence que “du moment que Kaïess Saïed rejette la composition du nouveau gouvernement Il fallait lui rappeler que… le régime politique en Tunisie est un régime parlementaire nuancé et panaché où le rôle du président de la république est purement formel et qu’il est temps d’avancer vers un régime parlementaire clair et prononcé…”
Une telle déclaration a été jugée putschiste par une grande majorité de la classe politique et des organisations civiles et syndicales. Une telle déclaration traduisait une confrontation ouverte contre Kaïess Saïed, par Nahdha et ses alliés, mais aussi une atteinte aux termes de la Constitution, dualité politique et institutionnelle.
Dans cette ambiance d’affrontement plane un scénario, Mechichi devait procéder le mardi 2 février 2021 à la révocation des ministres qu’il a remplacés par le remaniement du 26 janvier. Cette démarche permettait un deuxième passage en force pour obliger Kaïess Saïed à ratifier le remaniement et procéder à la prestation du serment des nouveaux ministres, condition obligatoire pour leur prise de fonction.
L’idée de révoquer les ministres remplacés était de créer ” la situation d’impossibilité d’exercice ” et incomber ses conséquences désastreuses à la présidence, ce qui permettrait aux nouveaux ministres de légitimer une prise de fonction sans prestation de serment et sans décret de ratification, une dualité entre le légitime et l’illégal.

 

Résultat de recherche d'images pour "ugtt tunisie taboubi"

 

Le même jour, alors que se préparait le scénario à la Kassba, Saïed descend sur la grande avenue et s’offre un bain de foule. Des centaines de personnes l’entourent et scandent la dissolution du parlement et à agir efficacement pour défendre ses principes qui sont celles du peuple qui l’avait élu. Cette foule grandissante lui emboîte le pas alors qu’il se dirigeait dans un semblant de marche protestataire au ministère de l’intérieur où il a été reçu par Mechichi et où il préside sous les caméras une réunion avec les cadres du ministère et il a affirmé qu’il était le seul président du pays et le garant de sa Constitution, de la liberté d’expression et de la sécurité du pays et que ” cette équation ” devait être réalisée, une autre dualité entre la légalité et la légitimité populaire.
Cette manœuvre de Kaïess Saïed a été précédée le lundi 1 février par un communiqué, très politisé signé par l’instance dirigeante de l’UGTT. Ce communiqué était hostile au gouvernement et au remaniement établi.
Saïed prend note de cet appui et cette nouvelle alliance objective, reçoit au palais de Carthage, le secrétaire général de l’UGTT et donne un discours défiant Mechichi et son remaniement, Nahdha et ses alliés ainsi qu’une majorité de la  classe politique qu’il traite de “corrompus et conspirateurs contre le peuple et ses intérêts…” Il s’engage enfin, en prenant Dieu et le peuple pour témoins, de ne pas fléchir et refuserait d’accorder le prestation de serment aux ministres qu’il juge corrompus et appartenant à la contre-révolution. Une dualité entre un souci d’espace d’expression et de lancement de défis pour Saïed, mais espace de manœuvre et spéculation pour Tabboubi secrétaire général de l’UGTT.
Jeudi 04 février, la scène politique Tunisienne s’embrase avec une dualité dans l’environnement politique. D’une part, une campagne d’hostilité contre Kaïess Saïed, menée par Nahdha et ses alliés qui dénoncent une entrave grave à l’activité gouvernementale par le président qui permet même sa destitution.
D’autre part une montée de soutien en faveur du président de la république et qui lui donne tout le droit d’être la seule autorité qui se réserve le droit d’interpréter les termes de la Constitution en l’absence de la Cour Constitutionnelle, en plus de la légitimité requise par Saïed de par son intégrité, de s’opposer aux lobbies de corruption et d’empêcher  qu’ils s’emparent du gouvernement pour servir leurs intérêts.
Multiples dualités, mais ainsi a toujours vécu le Tunisien, la dualité était synonyme de l’histoire de la Tunisie de sa géographie ainsi que de sa réalité politique.
La dualité une fatalité pour la Tunisie et le Tunisien, oui mais si se n’est qu’une illusion ?
Tags: Politique

Related Posts

Muhammadu Buhari
À la une

Muhammadu Buhari : décès d’une figure majeure du Nigeria

14 juillet 2025
Ousmane-Sonko
À la une

Tensions au sommet de l’Etat : Ousmane Sonko, le destructeur

14 juillet 2025
Au Togo, que signifie le retour au calme ?
À la une

Au Togo, que signifie le retour au calme ?

10 juillet 2025
Article suivant
Comment Che Guevara a raté sa révolution congolaise

Comment Che Guevara a raté sa révolution congolaise

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Notre sélection

Angola : João Lourenço peut-il perdre la présidentielle ?

Angola : João Lourenço peut-il perdre la présidentielle ?

3 ans ago
Vers une rencontre entre Abdelmadjid Tebboune et Mohammed VI ?

Pourquoi Abdelmadjid Tebboune a tourné le dos à la France

2 ans ago
République centrafricaine : la déroute de la CPC

République centrafricaine : la déroute de la CPC

4 ans ago
Le crash annoncé de la compagnie aérienne Tunisair

Le crash annoncé de la compagnie aérienne Tunisair

4 ans ago
Le dossier de la Libye entre Berlin, Brazzaville et Moscou

Le dossier de la Libye entre Berlin, Brazzaville et Moscou

4 ans ago
La Cour constitutionnelle, symbole de la crise politique tunisienne

La Cour constitutionnelle, symbole de la crise politique tunisienne

4 ans ago
Guerre en Ukraine : quelles conséquences pour l’Afrique ?

Guerre en Ukraine : quelles conséquences pour l’Afrique ?

3 ans ago
Le 42 avenue Foch à Paris, point d’achoppement entre Paris et Malabo

Le 42 avenue Foch à Paris, point d’achoppement entre Paris et Malabo

2 ans ago
Pourquoi le Malawi détruit-il des vaccins AstraZeneca périmés?

Pourquoi le Malawi détruit-il des vaccins AstraZeneca périmés?

4 ans ago
La Chine est-elle (re)devenue la première puissance économique mondiale ?

La Chine est-elle (re)devenue la première puissance économique mondiale ?

3 ans ago
No Result
View All Result

Highlights

Le changement climatique a doublé le nombre de vagues de chaleur dans le monde : quel impact en Afrique ?

François Mitterrand, à l’origine du déclin de l’influence postcoloniale de la France en Afrique ?

Au Togo, l’appel du 26 juin des activistes fait pschitt

Mali : Goïta, bientôt président sans passer par les urnes ?

Au Sénégal, une réconciliation nationale en trompe-l’œil

Le Rwanda acte son divorce avec ses voisins

Trending

Muhammadu Buhari
À la une

Muhammadu Buhari : décès d’une figure majeure du Nigeria

Par La rédaction
14 juillet 2025
0

Dimanche 13 juillet 2025, Muhammadu Buhari, ancien chef militaire puis président de la République fédérale du Nigeria,...

Ousmane-Sonko

Tensions au sommet de l’Etat : Ousmane Sonko, le destructeur

14 juillet 2025
Au Togo, que signifie le retour au calme ?

Au Togo, que signifie le retour au calme ?

10 juillet 2025
Le réchauffement climatique menace 100 millions d’Africains

Le changement climatique a doublé le nombre de vagues de chaleur dans le monde : quel impact en Afrique ?

9 juillet 2025
Génocide rwandais : la France responsable mais pas coupable ?

François Mitterrand, à l’origine du déclin de l’influence postcoloniale de la France en Afrique ?

9 juillet 2025
Toute l'actualité
  • Afrique du Sud
  • Algérie
  • Angola
  • Bénin
  • Botswana
  • Burkina Faso
  • Burundi
  • Cameroun
  • Cap-Vert
  • Centrafrique
  • Comores
  • Côte d'Ivoire
  • Djibouti
  • Égypte
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Gabon
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée
  • Guinée-Bissau
  • Guinée équatoriale
  • Kenya
  • Lesotho
  • Liberia
  • Libye
  • Madagascar
  • Malawi
  • Mali
  • Maroc
  • Maurice
  • Mauritanie
  • Mozambique
  • Namibie
  • Niger
  • Nigeria
  • Ouganda
  • République du Congo
  • RD Congo
  • Rwanda
  • São Tomé-et-Príncipe
  • Sénégal
  • Seychelles
  • Sierra Leone
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Swaziland
  • Tanzanie
  • Tchad
  • Tunisie
  • Togo
  • Zambie
  • Zimbabwe

Maghreb & Moyen-Orient

  • Algérie
  • Égypte
  • Libye
  • Maroc
  • Mauritanie
  • Moyen-Orient
  • Tunisie

Afrique de l’Ouest

  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Cap-Vert
  • Côte d’Ivoire
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée Conakry
  • Guinée-Bissau
  • Liberia
  • Mali
  • Niger
  • Nigeria
  • Sénégal
  • Sierra Leone
  • Togo

Afrique centrale

  • République centrafricaine
  • Cameroun
  • Gabon
  • Guinée équatoriale
  • République démocratique du Congo
  • République du Congo
  • Tchad
  • São Tomé-et-Principe

Afrique de l’Est

  • Burundi
  • Djibouti
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Kenya
  • Ouganda
  • Rwanda
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Tanzanie

Afrique australe et océan Indien

  • Afrique du Sud
  • Angola
  • Botswana
  • Comores
  • Lesotho
  • Madagascar
  • Malawi
  • Maurice
  • Mozambique
  • Namibie
  • Seychelles
  • Eswatini
  • Zambie
  • Zimbabwe
  • Qui sommes nous
  • Élections 2025
  • Offres d’emploi
  • Contact

© 2025 Afrique Chronique

No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la une
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport

© 2025 Afrique Chronique

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Create New Account!

Fill the forms below to register

All fields are required. Log In

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist