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La décision de la France de retirer ses troupes du Sahel appelle à une approche moins militaire

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La décision de la France de retirer ses troupes du Sahel appelle à une approche moins militaire
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La surmilitarisation de la crise dans la région du Sahel n’a guère contribué à sa stabilité, affirme Folahanmi Aina, candidat au doctorat en études de leadership au King’s College de Londres.

La France a récemment annoncé son intention de mettre fin à son opération militaire de lutte contre les militants islamistes dans la région du Sahel, en Afrique de l’Ouest. Le président Emmanuel Macron a déclaré que cette mission serait remplacée par une «opération d’appui, de soutien et de coopération aux armées des pays qui le souhaitent». Et dans ce «nouveau cadre», la présence de l’armée française dans la région du Sahel s’inscrirait dans une opération militaire et une alliance internationale associant les pays de la région conjointement avec tous ses partenaires, axées uniquement sur la lutte contre le terrorisme.

Ce nouveau cadre est considéré comme une tentative visant à permettre aux États concernés de cette région de s’approprier le processus de restauration de la stabilité. Paris a, par ailleurs, clairement indiqué que le reste de la présence militaire française dans la région serait intégré dans la force opérationnelle militaire plus globale de l’Union européenne, appelée Task force Takuba.

Il y a pratiquement une décennie de cela, les interventions militaires de la France ont été déclenchées après une crise prolongée résultant des activités des séparatistes touaregs au Mali. Des extrémistes islamiques étroitement liés à Al-Qaida avaient profité de la situation pour s’emparer du nord du Mali au début de l’année 2012.

Il est de notoriété publique que d’autres groupes extrémistes islamistes opérant désormais dans toute la région ont également des liens avec l’État islamique. Malgré l’intervention de la France, l’instabilité s’est aggravée, les extrémistes islamiques intensifiant leur règne de terreur au fil des années.

Depuis le lancement de cette opération, la France a perdu environ 55 soldats à la suite des activités des groupes extrémistes. C’est peut-être l’une des principales raisons de sa décision de mettre un terme à ce qui s’apparente de plus en plus à une guerre sans fin qui ne cesse de ponctionner les ressources économiques.

La décision de la France offre à Paris ainsi qu’à la communauté internationale l’occasion d’adopter une approche plus intégrée et moins militariste. Toute autre décision ne ferait qu’empirer une situation déjà détériorée.

Une décennie d’interventions

En 2012, la France s’est pleinement engagée dans une campagne militaire, dénommée opération Barkhane, dans la région. Forte de 5 100 soldats français, cette dernière opérait au Tchad, au Mali, au Niger, en Mauritanie et au Burkina Faso. En tant que mission antiterroriste, son objectif ultime était de cibler les extrémistes islamiques.

Puis, en 2013, la France a lancé l’opération Serval. Celle-ci visait spécifiquement à empêcher les extrémistes islamiques d’accéder à Bamako, la capitale du Mali.

Sous l’impulsion de la France, la force antiterroriste du Groupe des 5 (G5) Sahel a été lancée en 2014. Son objectif était d’améliorer la coopération autour du développement et de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Les troupes de l’opération Barkhane ont œuvré aux côtés de la force antiterroriste du G5 Sahel.

Cette dernière n’est pas encore pleinement opérationnelle. Dans le cadre de sa mission, elle avait envisagé de déployer environ 5 000 soldats dans la partie méridionale du désert du Sahara. Le but qu’elle s’était fixé consistait à soutenir les efforts des soldats de la paix dans le cadre de la MINUSMA, la mission des Nations unies.

Cette force bénéficie du soutien des Nations unies et de l’Union africaine, ainsi que des États-Unis, de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de la Turquie et de l’Union européenne. Les pays du Golfe se sont engagés à donner 500 millions de dollars pour son financement. Toutefois, cette initiative ne semble pas avoir réussi à s’imposer.

Pendant ce temps, l’insécurité au Sahel ne faiblit pas.

La Task force Takuba -– une force militaire européenne qui était jusqu’à présent dirigée par la France –- peut désormais jouer un rôle de premier plan dans l’engagement de la communauté internationale dans la région.

Pourquoi les interventions militaires n’ont pas abouti

Les interventions militaires, à elles seules, passent à côté de l’essentiel. Une approche complémentaire autre que militaire, axée sur l’amélioration de la gouvernance, est nécessaire. Son absence est au cœur de la crise d’instabilité de la région.

Tout d’abord, la perte de confiance entre les États et leurs citoyens est visible dans l’ensemble du Sahel. Elle s’explique par des années de mauvaise gouvernance et de négligence, laissant la porte ouverte à la corruption systémique et au sous-développement. La pauvreté, les inégalités et le chômage croissant des jeunes sont endémiques dans les pays de la région.

Les groupes extrémistes islamiques ont choisi de tirer parti de ces réalités en dressant les populations locales contre leurs gouvernements.

Étant donné que la force du G5 Sahel n’est pas totalement opérationnelle et que le Nigeria et la CEDEAO, l’organisme régional, sont en retrait, les États concernés demeurent les principaux responsables de la restauration de la stabilité. C’est une tâche pour laquelle ils sont mal préparés et, de toute évidence, qu’ils sont incapables d’accomplir.

Implications et voie à suivre

Le manque de synergie entre la France et la CEDEAO, en ce qui concerne la situation au Mali, n’est pas de bon augure pour la stabilité de la région.

En conséquence, les bénéficiaires immédiats de cette stratégie de sortie proposée par la France seront les extrémistes islamistes. Pour éviter que cela ne se produise, la France et ses partenaires doivent réajuster leurs actions et ne pas se limiter aux interventions militaires pour renforcer les capacités des États de la région.

Pour y parvenir de manière efficace et efficiente, ils doivent exploiter leur capital politique dans toute la région, en entraînant avec eux les principales parties prenantes, notamment les élites, les populations locales et les chefs traditionnels, qui ont tous leur mot à dire dans le processus de paix. Parallèlement, leur contribution consisterait à prévoir les plates-formes et le cadre requis pour le bon déroulement de ces conversations.

La crise, avec la surmilitarisation dans la région, n’a guère permis de favoriser la stabilité tant attendue.The Conversation


Folahanmi Aina, candidat au doctorat en études de leadership, King’s College London

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Tags: a la uneSociété

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