La présence de l’Afrique du Sud dans la force de la SADC fait l’objet de vives critiques après la perte de deux soldats près de Sake, dans l’est de la RDC.
Alors que le président namibien Hage Geingob était enterré dimanche à Windhoek, plusieurs chefs d’État ont saisi l’occasion pour discuter du conflit en RDC, notamment le président sud-africain.
Les critiques fusent, qualifiant l’armée sud-africaine d’« sous-équipée » et « pas assez formée ». La faute à la présidence sud-africaine ?
Oui, selon Julius Malema, du parti de l’EFF, qui appelle au retrait immédiat des troupes, tandis que l’Alliance démocratique accuse le président Ramaphosa d’exposer les soldats à la mort en raison d’un manque de préparation et de matériel adéquat.
« Les coupures budgétaires, d’ampleur et répétées, fragilisent l’armée. Elles réduisent sa capacité à s’engager à l’extérieur et à mener ce genre d’opérations complexes. Pour moi, c’est irresponsable d’envoyer un contingent équipé de la sorte, compte tenu du niveau de menace et de préparation d’un groupe aussi nombreux que le M23 », assure un spécialiste.
La ministre de la Défense, Thandi Modise, assure de son côté que les soldats sont correctement formés et promet de fournir tout le matériel nécessaire.