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Elisabeth II : une reine inoxydable et un empire qui refuse de mourir

Dans Culture, Politique
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Elisabeth II
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Elle a côtoyé 14 Premiers ministres et a vu autant d’Etats quitter l’Empire britannique depuis son couronnement. En dehors des îles Britanniques, Elisabeth II est également la reine de 14 îles. Et Alors qu’elle fête ses 70 ans de règne, à 96 ans, elle symbolise le déclin, en Afrique, de l’empire colonial britannique…

Entre le 2 et le 5 juin, avec plus de trois mois de retard, le Royaume-Uni a fêté le jubilé de platine — 70 ans —de règne d’Elisabeth II. Si les festivités étaient plus timides dans les autres pays du Commonwealth, elles ont été inexistantes en Afrique. En effet, à l’exception des chefs d’Etat africains qui ont félicité la reine pour ses 70 ans sur le trône, quatre phares de jubilé seulement ont été allumés — trois en Afrique du Sud et un au Kenya.

C’est d’ailleurs au Kenya que tout a commencé pour Elisabeth II. Plus exactement, alors que la reine était en visite à la résidence royale du parc d’Aberdare, elle avait appris la mort de son père George VI. Le Commonwealth était alors plus que ce qu’il est aujourd’hui — une simple organisation internationale, et l’effigie de l’Empire britannique. En effet, lorsque la reine Elisabeth II accéda au trône, les pays africains soumis à la colonisation britannique commençaient à peine à voir les premiers mouvements indépendantistes naître.

Durant ses 10 premières années de règne, Elisabeth II était la reine du second plus grand territoire africain colonisé. Et alors que l’Empire britannique s’effritait de partout, et que la riposte britannique était tiraillée entre Elisabeth II, inexpérimentée, et le puissant Premier ministre Winston Churchill, prêt à tout pour conserver le pouvoir britannique sur les colonies, bien des horreurs ont été commises au nom de la couronne britannique.

And this is only what we know of. The shit they couldn’t hide. Operation Legacy systematically destroyed most of their recent colonial history to protect the idea of great britain.

— Skribz (@OfficialSkribz) January 13, 2022

Le Kenya et le tabou du massacre des Mau Mau

C’est sans doute au Kenya, où Elisabeth II a accédé au trône des Windsor, que le plus grand massacre de la colonisation britannique en Afrique s’est déroulé. Ce qu’on appelle aujourd’hui la révolte des Mau Mau était en réalité la troisième guerre d’indépendance africaine qui a fait le plus de victimes, après l’Algérie et le Congo belge. Un massacre qui a démarré six mois après le couronnement d’Elisabeth II, et s’est achevé avec la mort de près de 100 000 combattants kenyans et de 320 000 civils dans des camps britanniques.

Mais la mémoire coloniale au Kenya est aujourd’hui traitée comme un tabou. Peu après le couronnement d’Elisabeth II, dans les Hauts Plateaux, un vaste terrain converti en plantations dirigées par les colons britanniques, une guerre d’attrition a démarré. L’arrestation de Jomo Kenyatta a poussé Dedan Kimathi, chef des Mau Mau, à prendre les armes. Et à vrai dire, si les soldats britanniques ne s’étaient pas détournés vers le Nigéria, où la guerre d’indépendance a pris plus de temps à aboutir, le Kenya aurait probablement échoué à obtenir la sienne sans donner beaucoup plus de vies.

L’écrivain Patrick Gathara dit d’ailleurs : « Alors que les médias occidentaux semblent obsédés par les réactions du prince Louis (arrière-petit-fils d’Elisabeth II) au défilé de la Royal Air Force (pendant les célébrations du weekend, ndlr), je doute que les journalistes passeraient du temps à imaginer les réactions de mon père, qui avait son âge en 1953, alors que les avions britanniques survolaient les camps de concentration dans lesquels la Grande-Bretagne d’Elisabeth II a réduit à l’esclavage 1,5 million de Kényans réclamant leur liberté, et largué près de 6 millions de bombes ».

Elisabeth II, une « gentille vieille dame » ?

L’exemple kényan, malgré le manque d’archives, est considéré comme l’un de ceux où l’Empire britannique a le plus échoué à cacher ses crimes.

L’historienne jamaïcaine Rosalea Hamilton met en exergue l’oubli collectif des crimes de la colonisation britannique, en Afrique et ailleurs. « Lorsqu’on pense à la reine aujourd’hui, on pense à une gentille vieille dame », ironise Hamilton, « mais la fortune de sa famille a été bâtie sur le dos de nos ancêtres. Nous sommes aux prises avec les héritages d’un passé très douloureux ».

Pourquoi alors, contrairement aux colonisations portugaise, espagnole, française, belge, allemande ou italienne, la colonisation britannique semble la plus épargnée par les revues panafricaines ? Eh bien, entre 1954 et 1969, les services de renseignements domestiques britanniques, le MI5, avaient lancé l’opération Legacy. Il s’agissait d’une opération de propagande et de destruction de preuves conduite par le Bureau des Colonies — le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth aujourd’hui —, qui avait pour but de protéger Londres d’accusations de crimes contre l’humanité. Le concept était alors assez jeune, créé à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans le statut du tribunal militaire de Nuremberg. Et, assez ironiquement, institutionalisé par l’Accord de Londres…

Lire : Le jour où De Klerk a promis de mettre fin à l’apartheid

En 2011, le gouvernement britannique a admis avoir des archives de la révolte des Mau Mau. En 2013, il s’est excusé pour de nombreuses exactions, notamment les bombardements du Caire pendant la crise du Suez, des massacres dans le nord nigérian dans les années 1960. Plus de 20 000 documents qui avaient échappé à l’opération Legacy ont été publiés. Mais il ne s’agit que du dixième des preuves accablantes pour les massacres de l’armée britannique pendant le règne d’Elisabeth II.

On peut aussi constater que les missives documentant la guerre des Boers, ou le soutien britannique à l’ANC en Afrique du Sud, sont intactes. Mais en aucun cas les boucheries de Londres au Ghana, en Egypte et ailleurs n’ont été révélées.

Le soft power d’Elisabeth II

Quant aux excuses, qui ne suffisent pourtant jamais à réparer des décennies de colonisation et plus encore d’esclavagisme, Elisabeth II a réussi à les esquiver pendant toute sa vie. Son fils et héritier Charles en a parlé une seule fois, qualifiant l’esclavage de « terrible atrocité ». Son fils William a récemment exprimé sa « profonde tristesse ». Mais si le gouvernement britannique avait, au fil des années, présenté des excuses honteusement anonymes, la famille royale, elle, est comme fière de son passé colonial en Afrique et ailleurs.

Le prince William vocalise cette fierté d’ailleurs : « Nous soutenons avec fierté et respect vos décisions concernant votre avenir. Nos relations évoluent et notre amitié demeure ». Un discours prononcé au Bahamas, pour ce dernier, ainsi que Belize et la Jamaïque. Mais rien pour l’Inde, le Pakistan, l’Ouganda, la Malaisie, le Kenya, le Nigéria ou le Ghana, où l’Empire britannique avait commis ses pires exactions.

Aujourd’hui, la maison Windsor n’a plus de pouvoir institutionnel au Royaume-Uni, dans le Commonwealth ou ailleurs. Le néocolonialisme britannique en Afrique s’est substitué par un soft power qui se manifeste parfois, par les actions des puissants renseignements clandestins britanniques, le MI6, contre les opposants à l’exil. Mais, surtout, la langue et la religion. Car contrairement aux pays africains francophones, l’anglais est ancré dans la culture d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe. Les chiffres officiels parlent de 6 millions d’anglophones natifs. Pourtant, les Nations unies mentionnent dans un rapport datant de 2019 entre 200 et 350 millions d’Africains parlant l’anglais.

Quant à l’anglicanisme, il n’a fait que prendre de l’ampleur, surtout en Afrique centrale et dans la Côte de l’Or depuis qu’Elisabeth II est gouverneure de l’Eglise d’Angleterre. Puis, depuis la conférence Gafcon, l’épiscopalisme a redonné de l’élan à la diffusion de tous les protestantismes an Afrique. La plus grande mouvance religieuse qui rend des comptes à l’Eglise d’Angleterre se trouve actuellement au Nigéria, au Ghana, en RDC et en Côte d’Ivoire.

Les Premiers ministres racistes, criminels et négationnistes du Royaume-Uni

Ce pouvoir « sans pouvoir », est surtout, de facto, l’invention d’Elisabeth II. S’il est vrai que le trône anglais a délégué la plupart des pouvoirs de l’Etat au Parlement depuis le XVIIe siècle, la popularité d’Elisabeth II a montré que Buckingham manipulait presque toujours le gouvernement. Le Royaume-Uni a connu son lot de crises gouvernementales durant son règne, et Elisabeth II a toujours eu le fin mot dans le choix du Premier ministre.

Il n’empêche que, malgré les nombreux Premiers ministres successifs à la tête de la Grande-Bretagne, Elisabeth II a assumé peu, sinon pas d’erreurs commises par les chefs de gouvernement britannique. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de diplomatie, notamment dans les royaumes du Commonwealth, et surtout en Afrique.

Une vidéo avait fuité en 2016, pendant la fête du 90e anniversaire d’Elisabeth II, accompagnée du Sommet de Londres contre la corruption. Le Premier ministre britannique David Cameron avait alors dit à la reine que le Nigéria était « fantastiquement corrompu ». Un commentaire accueilli par un large sourire de la part d’Elisabeth II. Le Scandale avait entaché, alors, le Premier ministre en fin de mandat, et suscité la colère d’Abuja.

Après l’abolition de l’apartheid en Afrique du Sud, on se rappelle souvent d’Elisabeth II comme l’une des dirigeantes plus proches de Nelson Mandela. Ce dernier lui attribue d’ailleurs « le soutien indéfectible » de la lutte contre l’apartheid. Mais peu se rappellent l’amitié entre Elisabeth II et sa Première ministre Margaret Thatcher, l’adoubement de cette dernière du régime d’apartheid sous Pieter Willem Botha. Et même si ce dernier avait préféré quitter le Commonwealth qu’abolir le pouvoir de la minorité blanche en Afrique du Sud, Thatcher a continué à appeler Nelson Mandela et l’ANC de « terroristes ».

Pieter Willem Botha, figure principale de l’apartheid sud-africain, et la Première ministre britannique Margaret Thatcher

Et cela n’a pas changé depuis le temps

Quant à l’actuel Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, c’est le même qui avait écrit en 2002 que « l’Afrique est peut-être une tâche, mais ce n’est pas une tâche sur notre conscience ». Et de continuer : « Le problème n’est pas que nous étions autrefois en charge de l’Afrique, mais que nous ne le sommes plus ». La même année, à l’occasion de la visite de son prédécesseur Tony Blair en RDC, il avait écrit sur le Telegraph : « Ces pangas arrêteront peut-être de se couper la chair, et les guerriers tribaux éclateront de rire, comme des melons ».

Est-il donc possible de dire que le Royaume-Uni d’Elisabeth II est aussi raciste et nostalgique des colonies que les autres colons européens ? Plus ? En tout cas, entre anoblissement du colonialisme, négationnisme des massacres, et apathie générale, la reine d’Angleterre fêtait, le weekend dernier, la sombre histoire de son règne, que son Empire cache derrière une danse qu’elle accorda, il était une fois, à Kwame Nkrumah. Une danse qu’il a du regretter, par ailleurs.

Tags: a la uneCulturePolitique

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commentaires 1

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