Lors d’une interview, l’ancien buteur camerounais Roger Milla a déploré l’attitude de plusieurs pays, comme le Maroc, qui ont tenté de faire annuler la CAN.
A la fin de l’année dernière, il était question de délocaliser la Coupe d’Afrique des nations (CAN), qui s’ouvrira demain. Le 19 décembre, le Comité exécutif de la Confédération africaine de Football (CAF) prenait la décision de jouer la CAN, quoi qu’il arrive, au Cameroun alors que Gianni Infantino émettait le vœu d’annuler tout bonnement la compétition. Le patron de la FIFA avait alors reçu le soutien de deux personnalités du football : Faouzi Lekjaa et Abo Rida, respectivement présidents des fédérations du Maroc et de l’Egypte.
Cette pression pour faire annuler la compétition n’est pas vraiment passée au Cameroun. L’ancienne star des Lions indomptables, Roger Milla, n’a d’ailleurs pas mâché ses mots, lors d’une interview, affirmant que « les pays maghrébins sont ceux qui mettent toujours le bordel, qui mettent toujours le désordre ».
Roger Milla, ex international camerounais, concernant les pays maghrébins: “S’ils ne sont pas africains, qu’ils aillent jouer pour l’Europe, pour l’Asie ou bien pour autre, mais qu’ils ne viennent pas mettre le bordel dans le continent africain ! ” des propos Honteux, Raciste. pic.twitter.com/0B9daXxvNF
— Algerian Soccer 🇩🇿 (@AlGSCCR) January 7, 2022
« Ils continuent de mal parler de l’Afrique »
Des propos qui ont fait polémique pendant toute la soirée, ce vendredi. « Je vais leur dire ici en tant que leur frère, que ce soit le Maroc, l’Egypte ou autre, que ce n’est pas normal. S’ils ne sont pas Africains, qu’ils aillent jouer pour l’Europe, pour l’Asie ou bien pour d’autres, mais qu’ils ne viennent pas mettre le bordel dans le continent africain ».
Les déclarations de l’ancien buteur camerounais ont marqué les médias maghrébins. Roger Milla ajoute en effet : « Ils ont toujours évolué sur le continent africain. Et nous les avons d’ailleurs acceptés, donc je ne vois pas pour quelle raison aujourd’hui, ils continuent de mal parler des autres pays et de l’Afrique, ce n’est pas normal ».