• Trending
L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

7 août 2021
Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

22 mai 2024
Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

27 septembre 2021
Zelensky

Les présidents africains boudent Volodymyr Zelensky

24 mai 2024
Black Axe

[Gangs d’Afrique] « Black Axe », la mystérieuse mafia nigériane

24 mai 2024
Hassan Maroc

Maroc : l’héritier Hassan III, portrait craché de son grand-père ?

24 mai 2024
Philippe Simo

[Série] Les arnaqueurs d’Afrique : Philippe Simo, le « beau parleur » entrepreneur

24 mai 2024
Elections Afrique 2022

2022, année d’élections et d’incertitudes en Afrique

2 janvier 2022
La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

22 mai 2024
L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

24 mai 2024
D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

9 mai 2021
Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

24 mai 2024
mercredi 21 mai 2025
  • S'identifier
Afrique Chronique
No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
DERNIÈRES ACTUS
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
No Result
View All Result
Afrique Chronique
No Result
View All Result
Accueil À la une

Sanctions contre la Russie : quel impact pour l’Afrique ?

Dans À la une, Économie, Politique
A A
0
Russie
6.2k
ACTIONS
8.7k
VIEWS
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Etats-Unis, Union européenne et bientôt G7… Les sanctions économiques contre la Russie se multiplient. Une majorité des pays africains qui entretiennent des relations de coopération énergétique, agricole ou militaire avec Moscou s’inquiètent. A tort ou à raison ?

Confiscation des réserves financières russes à l’étranger, coupure du circuit financier international SWIFT pour sept banques russes, censure des médias Sputnik et Russia Today (RT)… Les pays européens ont rétorqué à l’opération militaire de la Russie en Ukraine en dégainant une série de sanctions.

De leur côté, les Etats-Unis, qui ont déjà interdit leur espace aérien aux avions russes, indiquent que des sanctions visant les hydrocarbures russes « ne sont pas écartées ». Et ce, malgré l’explosion des prix du gaz, du pétrole, des céréales et d’autres produits à cause des sanctions déjà mises en place.

Côté Afrique, les différents pays regardent de loin la Russie, dont la devise — le rouble — a chuté. Mais c’est en réalité surtout la « dédollarisation » provoquée — par les Etats-Unis — du commerce russe qui risque d’avoir des conséquences néfastes pour tous les partenaires de Moscou.

Vingt-deux pays africains ont des accords de coopération militaire avec la Russie, qui varient de l’armement à l’assistance militaire. Douze pays du continent ont, quant à eux, des accords de coopération nucléaire et sept Etats ont des accords agricoles avec Moscou. Enfin, la Russie a investi dans l’électrification de onze pays en Afrique.

pic.twitter.com/5NMMuOrAlN

— Kamal Louadj (@LouadjSputnikFR) March 2, 2022

Les transactions commerciales entre Russie et pays africains sont la plupart du temps effectuées en devises occidentales. Mais si la Russie venait à tenter de contourner les sanctions économiques pour poursuivre ses échanges commerciaux avec l’Afrique, quelles méthodes pourrait utiliser Moscou ? Surtout, qu’est-ce que les pays africains auraient à y gagner ?

Comment contourner les sanctions économiques ?

Les embargos sont une réalité que plusieurs pays africains connaissent bien, surtout depuis la Guerre froide et les premières alliances entre certains Etats du continent et l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Et même si le bloc de l’Est s’est, depuis, effrité, une majorité des relations économiques que la Russie entretient en Afrique se font dans la continuité des accords conclus dans les années 1960.

La Russie moderne a toutefois démontré,  notamment en 2014, que les embargos ne sont pas un frein à sa diplomatie internationale. Après les sanctions imposées après l’annexion de la Crimée, Moscou a massivement investi dans l’agriculture, s’approchant rapidement de l’autosuffisance alimentaire. Et devenant, ainsi, l’un des premiers exportateurs de céréales du monde.

Aujourd’hui, alors que les sanctions contre la Russie sont encore plus sévères qu’en 2014, les analystes réfléchissent à l’avenir des échanges économiques russes.

Parmi les solutions envisagées : le troc, qui a montré, par le passé, son efficacité. Depuis près de trois décennies, l’Iran le pratique. Mais les échanges peuvent également s’appuyer sur des circuits financiers différents. Selon le journaliste brésilien Pepe Escobar, « la Russie pourrait compenser au moins 50 % des pertes commerciales » en s’appuyant sur le troc et en empruntant les circuits financiers alternatifs à SWIFT.

En effet, plusieurs entreprises utilisent déjà le SPFS russe ou encore le CIPS chinois. Si bien que, « si quelqu’un veut acheter du pétrole et du gaz russes avec le CIPS, le paiement doit être effectué dans la monnaie chinoise, le yuan. Le CIPS est indépendant de SWIFT », assure le journaliste.

Une alliance Russie-Chine en Afrique ?

C’est surtout un potentiel tandem Russie-Chine qui pourrait rassurer les Etats africains, mais aussi menacer la toute-puissance du dollar. Le premier créancier de l’Afrique, de l’Europe et des Etats-Unis peut se targuer d’une résilience économique à toute épreuve.

Among the 248 armed conflicts that occurred in 153 regions across the world from 1945 to 2001, 201 were initiated by the #US, accounting for 81% of the total number. pic.twitter.com/Kjn81VIVXP

— Chinese Embassy in Russia 中国驻俄罗斯大使馆 (@ChineseEmbinRus) February 25, 2022

La réaction de Wall Street en dit long. Au moment de la suspension des banques russes du circuit SWIFT, les empires financiers américains Citigroup et JPMorgan Chase ont prévenu que les sanctions contre la Russie pourraient se retourner contre le système bancaire mondial.

« L’éviction de la Russie pourrait se retourner contre nous, en faisant grimper l’inflation, en rapprochant la Russie de la Chine et en soustrayant des transactions financières aux regards de l’Occident. Cela pourrait également encourager le développement d’une alternative à SWIFT qui pourrait à terme porter atteinte à la suprématie du dollar américain », lit-on dans un article de Bloomberg.

Outre une montée du yuan, désormais irréversible depuis la mise en place de sanctions contre la Russie, d’autres intérêts européens se trouvent également menacés en Afrique.

Lire : L’Union africaine ouvre une mission permanente en Chine

Le modèle chinois d’investissement en Afrique est assez simple : la Chine encourage ses entreprises à bâtir sur le continent et à y acheter ses produits, en finançant les opérations à coup de dédouanement des marchandises ou de détaxation.

La Russie, elle, finance en grande partie les projets d’investissement, surtout dans le secteur énergétique, par des prêts à conditions préférentielles. Mais contrairement à Pékin, Moscou propose des conditions plus souples, en raison de contrats d’armement massifs, exclusifs et durables signés avec les pays africains.

Et si la Chine et la Russie s’alliaient en Afrique, pour y déloger les puissances occidentales ? Il faut rappeler que les deux pays évitent habilement de se croiser sur les mêmes marchés africains. Des concessions mutuelles qui ne disent pas leur nom ont lieu, par exemple, lorsque la Chine investit dans l’infrastructure et les nouvelles technologies. La Russie, elle, monopolise les secteurs de l’énergie et de l’armement.

L’intimidation, une stratégie occidentale

S’il n’est pas sûr que la stratégie occidentale décomplexée de sanctionner financièrement la Russie aboutisse, il est une question qui demeure : le modèle occidental pour s’emparer de positions économiques en Afrique est-il encore réellement efficace ?

Lors de l’Assemblée générale de l’ONU, le vote de condamnation de la Russie, après le début de la guerre en Ukraine, a prouvé deux choses : tout d’abord que les pays africains sont prudents et préfèrent, pour la plupart, s’abstenir de prendre position plutôt que de condamner l’intervention russe. Ensuite, l’Occident, en particulier l’Europe, réussit de moins en moins à avoir la mainmise sur les choix des pays africains.

Lire : Mali : la Chine et la Russie contrecarrent les plans de la France

Avant que la crise ukrainienne ne se transforme en guerre, déjà, le pouvoir militaire au Mali, visé par une panoplie de sanctions et par un embargo décidé par la Cedeao, probablement sous l’influence de la France, a tenu bon et s’est tourné vers la Russie. Si l’ancienne puissance coloniale française a réussi à prouver quelque chose aux Africains, c’est que son intervention militaire au Mali a été ratée et que son hégémonie africaine est de plus en plus fragile.

Goethe disait : « L’homme qui n’a rien à perdre est redoutable ». Et, de ce point de vue, les sanctions occidentales ne sont plus l’arme redoutable qu’elle furent autrefois. D’un autre point de vue, si l’Union européenne et les Etats-Unis risquent, en sanctionnant la Russie, de s’infliger un hara-kiri financier inédit, jusqu’où ira l’Occident pour éviter de perdre ses derniers prés-carrés africains ?

Lire : Libye : le gaz et le piège de Thucydide de l’Egypte

Pour le moment, l’Afrique observe la situation sans réellement intervenir. Mais l’occasion se présente aussi pour certains Etats africains de capitaliser sur le conflit économique et diplomatique généralisé. La crise du gaz, par exemple, a permis de créer des alliances africaines improbables, avec par exemple la création du G4. Mais ce dernier, qui regroupe l’Algérie, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie et le Nigéria, n’a pas encore décidé de ses objectifs majeurs, alors que plusieurs pays exportateurs de gaz et de pétrole ont su se rendre indispensables aux yeux de l’Occident. Un premier pas pour l’Afrique, qui se place en position de pouvoir négocier avec l’Europe notamment.

Tags: a la uneÉconomiePolitique

Related Posts

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise
À la une

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise

15 mai 2025
L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain
À la une

L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain

13 mai 2025
RDC : Daech revendique les deux attentats de Beni
À la une

Burkina Faso : une lutte contre le terrorisme enlisée malgré les efforts des autorités

13 mai 2025
Article suivant
Filipe Nyusi

Mozambique : Filipe Nyusi en pleine purge ministérielle

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Notre sélection

À Madagascar, le FFKM peut-il apaiser les tensions électorales ?

À Madagascar, le FFKM peut-il apaiser les tensions électorales ?

2 ans ago
Le Sahara occidental, pierre d’achoppement entre le Maroc et Africom ?

Le Sahara occidental, pierre d’achoppement entre le Maroc et Africom ?

3 ans ago
Ethiopie : L’affaire du GERD devant le Conseil de sécurité de l’ONU

Ethiopie : L’affaire du GERD devant le Conseil de sécurité de l’ONU

4 ans ago
En Egypte, le « Canon du Ramadan » retentit de nouveau

En Egypte, le « Canon du Ramadan » retentit de nouveau

4 ans ago
Ousmane-Sonko

Sénégal : une opération de liquidation politique sous couvert de justice

1 semaine ago
Emmanuel Macron, la paille russe et la poutre du colonialisme français

Emmanuel Macron, la paille russe et la poutre du colonialisme français

3 ans ago
En France, un étudiant étranger sur deux est africain

En France, un étudiant étranger sur deux est africain

3 ans ago
Campagne de vaccination : un scandale africain ?

Covid-19 : Comment la recherche a éclairé la réponse à la pandémie en Afrique

3 ans ago
Comores : une normalisation avec Israël est-elle possible ?

Aux Comores, l’élection présidentielle a bien été truquée

1 an ago
En Côte d’Ivoire, le PDCI-RDA peut-il se remettre en ordre de marche ?

En Côte d’Ivoire, le PDCI-RDA peut-il se remettre en ordre de marche ?

1 an ago
No Result
View All Result

Highlights

Mali et Burkina Faso : le nationalisme minier au cœur d’une nouvelle stratégie économique

Lutte contre le paludisme : des victoires, des avancées et des combats à remporter encore

Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam démissionne de la présidence du PDCI-RDA

L’Africa CEO Forum 2025 s’ouvre à Abidjan : un « New Deal » public-privé pour transformer l’Afrique

Sénégal : une opération de liquidation politique sous couvert de justice

Guinée équatoriale : discussions avec les États-Unis sur l’accueil de migrants expulsés

Trending

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise
À la une

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise

Par Omar Lucien Koffi
15 mai 2025
0

Le choix des logos des partis en dit beaucoup sur l'orientation politique de ces formations. Quels sont,...

L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain

L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain

13 mai 2025
RDC : Daech revendique les deux attentats de Beni

Burkina Faso : une lutte contre le terrorisme enlisée malgré les efforts des autorités

13 mai 2025
Guinée : 15 mineurs morts, enterrés dans une fosse commune

Mali et Burkina Faso : le nationalisme minier au cœur d’une nouvelle stratégie économique

13 mai 2025
Afrique : le paludisme tue plus que la Covid-19 !

Lutte contre le paludisme : des victoires, des avancées et des combats à remporter encore

12 mai 2025
Toute l'actualité
  • Afrique du Sud
  • Algérie
  • Angola
  • Bénin
  • Botswana
  • Burkina Faso
  • Burundi
  • Cameroun
  • Cap-Vert
  • Centrafrique
  • Comores
  • Côte d'Ivoire
  • Djibouti
  • Égypte
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Gabon
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée
  • Guinée-Bissau
  • Guinée équatoriale
  • Kenya
  • Lesotho
  • Liberia
  • Libye
  • Madagascar
  • Malawi
  • Mali
  • Maroc
  • Maurice
  • Mauritanie
  • Mozambique
  • Namibie
  • Niger
  • Nigeria
  • Ouganda
  • République du Congo
  • RD Congo
  • Rwanda
  • São Tomé-et-Príncipe
  • Sénégal
  • Seychelles
  • Sierra Leone
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Swaziland
  • Tanzanie
  • Tchad
  • Tunisie
  • Togo
  • Zambie
  • Zimbabwe

Maghreb & Moyen-Orient

  • Algérie
  • Égypte
  • Libye
  • Maroc
  • Mauritanie
  • Moyen-Orient
  • Tunisie

Afrique de l’Ouest

  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Cap-Vert
  • Côte d’Ivoire
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée Conakry
  • Guinée-Bissau
  • Liberia
  • Mali
  • Niger
  • Nigeria
  • Sénégal
  • Sierra Leone
  • Togo

Afrique centrale

  • République centrafricaine
  • Cameroun
  • Gabon
  • Guinée équatoriale
  • République démocratique du Congo
  • République du Congo
  • Tchad
  • São Tomé-et-Principe

Afrique de l’Est

  • Burundi
  • Djibouti
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Kenya
  • Ouganda
  • Rwanda
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Tanzanie

Afrique australe et océan Indien

  • Afrique du Sud
  • Angola
  • Botswana
  • Comores
  • Lesotho
  • Madagascar
  • Malawi
  • Maurice
  • Mozambique
  • Namibie
  • Seychelles
  • Eswatini
  • Zambie
  • Zimbabwe
  • Qui sommes nous
  • Élections 2025
  • Offres d’emploi
  • Contact

© 2025 Afrique Chronique

No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la une
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport

© 2025 Afrique Chronique

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Create New Account!

Fill the forms below to register

All fields are required. Log In

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist