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Pourquoi parle-t-on si peu de l’Éthiopie en France ?

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Pourquoi parle-t-on si peu de l’Éthiopie en France ?
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Alors que l’Éthiopie s’enlise dans un conflit meurtrier et va au-devant d’une crise humanitaire catastrophique, on parle peu du pays dans les médias français. Une situation habituelle mais tragique.

« Éthiopie : trois enfants tués lors des frappes sur la capitale du Tigré », voici le bandeau diffusé, ce 20 octobre 2021, par la chaîne d’informations en continu France 24… Pour de nombreux observateurs de la situation en Éthiopie, ce bandeau qui défile brièvement sous nos yeux est perturbant.

Certes, il nous informe de l’évolution d’une guerre très peu couverte médiatiquement, mais, pensons-nous, que nous donnent à voir, en produisant ces images sans commentaire, la télévision française et les grands médias et à qui peuvent-elles être utiles pour comprendre la nature d’un tel conflit en train d’évoluer ?

« Trois enfants tués lors des frappes sur la capitale du Tigré » ? Les téléspectateurs savent-ils que ce bombardement est une attaque du pouvoir central, après un an de guerre ?

Savent-ils qu’une « opération de rétablissement de l’ordre constitutionnel », qui devait durer un mois, s’est intensifiée de jour en jour jusqu’à s’étendre dans tout le pays, un an plus tard ?

Se rendent-ils compte que la situation humanitaire est dramatique, que le Tigré est coupé du monde et qu’au moins 400 000 personnes ont « franchi le seuil de la famine » selon l’Organisation des Nations unies, et que près de 1,7 million de déplacés sont répartis dans le pays, 60 000 réfugiés le sont au Soudan, que la famine pourrait bientôt toucher plus d’un million de personnes ?

Non, personne ne s’en doute ni ne se l’imagine car cette guerre est très peu connue des Français.

Le brouillard de la guerre

Comme pour tout conflit, le brouillard de la guerre rend confuse la situation, la couverture médiatique étant impossible ou réduite à de courtes annonces, et on ne peut ici que saluer les journalistes locaux et les correspondants de guerre qui prennent des risques certains pour faire leur métier et nous tenir un tant soit peu informés.

Dans ces circonstances et conditions peu favorables, la situation est difficilement compréhensible pour le grand public. Chaque partie impliquée dans cette guerre tente de manipuler les opinions et les médiateurs étrangers. Il est difficile, dès lors, de faire la part des choses entre la propagande institutionnalisée et la vérité des faits.

Par ailleurs, nous ne connaissons pas l’état des forces de l’armée nationale depuis que de nombreux officiers ont été limogés et que le gouvernement multiplie les mensonges et les revirements sur ses actions.

Nous n’avons également que peu d’informations sur les moyens dont disposent les rebelles des Forces de défense tigréennes (TDF), structurées autour de l’ancien parti du Front populaire de libération du Tigré (FPLT), qui est resté au cœur du pouvoir pendant pas moins de 27 ans…

À la fin de l’année 2021, les bombardements succèdent aux massacres, aux profilages ethniques, aux exécutions, aux viols…

Éthiopie : l’ONU suspend ses vols vers le Tigré après une nouvelle frappe aérienne, France 24, 23 octobre 2021.

Des acteurs et des causes multiples

Les acteurs de ce chaos sont multiples : des milices Amhara se sont alliées aux forces loyalistes et sont soutenues par les troupes de l’Érythrée voisine, face aux rebelles tigréens. Sans accès au terrain, il est difficile de rendre compte des événements et le régime s’est bien gardé d’ouvrir son territoire à des regards qui pourraient se montrer trop curieux.

Comme tous les conflits, ses racines sont multiples : historiques, économiques, politiques, institutionnelles, et toutes plus ou moins liées à la structuration de l’État éthiopien. Et comme de nombreux conflits récents, celui-ci s’est cristallisé autour des identités. Mais il serait réducteur de ne mobiliser que les grilles de lecture qui sont celles de la guerre ethnique, des luttes ataviques et des rivalités historiques, pour expliquer ce qui se passe en Éthiopie.

Combats en Éthiopie : l’origine des tensions dans la région du Tigré (France 24, 13 novembre 2020).

Un élément de poids dans cette apathie internationale est la paralysie du Conseil de sécurité de l’ONU qui rend toute réponse internationale inenvisageable, faible ou peu efficiente.

Les réactions au problème font face à une farouche opposition, aux relents nationalistes, du leader d’un pays qui rappelle n’avoir jamais été colonisé et ne compte pas fléchir devant les pressions extérieures, qualifiées tout simplement d’ingérence de la part pays étrangers.

La France, quant à elle, a suspendu sa coopération militaire, alors même que l’Éthiopie était le fleuron des partenaires avec lesquels le président Macron voulait travailler pour « normaliser » sa politique africaine.

Sa réponse a tardé, certes, car, comme beaucoup (et l’auteure de cet article en fait partie), le président français s’est laissé séduire par ce jeune premier ministre éthiopien, arrivé au pouvoir en 2018, qui se présentait comme disruptif, proposant une toute nouvelle vision pour son pays qui soit au-dessus des partis traditionnels (il a dissous la coalition au pouvoir afin de créer un autre parti).

Ses discours, aux accents parfois messianiques, alors, se voulaient avant tout rassembleurs et lui ont permis d’obtenir des soutiens partout, dans une dynamique sans précédent dans le pays mais presque totalement évanouie aujourd’hui.

Sur le plan régional, un processus d’apaisement des relations avec l’Érythrée voisine, dont la longue frontière commune avec la région éthiopienne du Tigré a été au cœur d’une guerre frontalière entre 1998 et 2000, a permis de mettre fin à deux décennies de guerre froide, entre les deux pays.

L’aboutissement de ce processus a valu au premier ministre éthiopien l’obtention du prix Nobel de la paix, en 2019. Mais le « prix Nobel » a, depuis, revêtu son uniforme de combattant…

Les morts invisibles

L’Éthiopie est aujourd’hui un des « trous noirs » de l’information en matière de conflits internationaux, mais elle n’est pas pour autant inexistante pour qui veut bien s’informer. Alors pourquoi ce désintérêt, en France, pour ce conflit ?

On pourra avancer la loi du « mort kilométrique », qui veut qu’on accorde son attention à un drame en fonction de la distance qui nous sépare de lui… Cette loi subjective opère énormément.

Le phénomène se trouve doublement accentué par l’absence d’images, qui permet de mettre les morts « dans le monde » à une distance qui ne soit pas dérangeante. Le contexte post-Covid et préélectoral fait également qu’à ce refoulement « naturel » s’ajoute le fait que les téléspectateurs semblent peu intéressés par les drames extraterritoriaux.

Chacun semble porter sa propre croix et faire face à son lot personnel de difficultés en tous genres qui sont assez peu comparées ou mises en lumière à côté de celles des « autres » au loin…

Le sous-traitement du continent africain dans les médias est sûrement aussi à mettre en cause directe avec l’indifférence généralisée. Des études concernant les principaux médias (journaux et télévision) occidentaux (États-Unis, Royaume-Uni, France) ont montré que l’Afrique représentait environ 6 à 9 % du volume total des informations internationales.

Même si une moyenne de 15-20 % des informations est consacrée à des événements internationaux, cela signifie qu’au mieux, moins de 2 % de la couverture médiatique occidentale concerne le continent africain. Cela, on peut l’imaginer, ne laisse guère de place pour parler d’une guerre au terrain très difficile d’accès…

On peut également déplorer une représentation caricaturale du continent africain, perçu comme un continent qui est, a été, et est encore aujourd’hui celui des carnages et des ténèbres, auxquels on a pris l’habitude de ne plus accorder d’attention particulière. Les « cadavres n’ont pas le même poids selon leur origine », constate amèrement le chercheur Gérard Prunier, dans son dernier opus.

La Corne de l’Afrique est, de plus, aujourd’hui globalement absente de l’imaginaire collectif des Français. La famine des années 1980 a marqué les esprits. A-t-on oublié la période du « miracle éthiopien » qui lui a fait suite, celle, pas si lointaine, où l’Éthiopie affichait des taux de croissance à deux chiffres ?

Au cœur du dispositif des nouvelles routes de la Soie lancé par la Chine, l’Éthiopie était à ce moment devenue le territoire où les entreprises européennes et même chinoises se délocalisaient afin de bénéficier d’une main-d’œuvre moins coûteuse.

Se rend-on bien compte que l’émergence éthiopienne bénéficiait alors à toute la région, et donc que sa chute actuelle est tout aussi inquiétante pour ses voisins ?

Les remords à venir

L’Éthiopie était une puissance régionale qui se voyait jouer un rôle global, forte de sa légitimité d’État non colonisé accueillant le siège de l’Union africaine dans sa capitale. L’Éthiopie pouvait même se targuer d’être le plus important contributeur en Casques bleus du monde ! Aujourd’hui, l’ancienne légende tremble, et c’est tout un continent qui retient son souffle…

Comment, dans ces conditions, amorcer une prise de conscience du conflit ? Lorsque le terrain sera de nouveau accessible aux chercheurs, aux journalistes et aux enquêteurs des institutions internationales, combien de cas de nettoyages ethniques découvrira-t-on ? Combien de corps dans les rivières qui mènent au Soudan devra-t-on encore « comptabiliser » ?

Enquêtera-t-on pour des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et un nouveau génocide ?

Quelle culpabilité portera-t-on pour ne pas avoir cherché à se renseigner plus tôt ni s’être informés ? Combien de remords aurons-nous d’avoir préféré, sans même nous poser la question, détourner le regard, plutôt que d’affronter la réalité ?

« Trois enfants morts », c’est une tragédie, mais derrière ces drames-là, il s’en cache bien plus, auxquels nous ne pensons même pas. Qui ne vient pas nous effleurer, car nous les ignorons et ne cherchons pas à les connaître.

« Dans ces pays-là, un génocide, au fond, ce n’est pas très important », ce sont là les propos attribués un jour à François Mitterrand, et plus que jamais, ils font frémir…


Sonia Le Gouriellec, Maître de conférence à l’Université catholique de Lille, Institut catholique de Lille (ICL)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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