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Le FMI, un « ami » de l’Afrique qui ne lui veut pas que du bien

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Aujourd’hui en Afrique, une vingtaine de pays sont surendettés ou en risque de surendettement, dont certains ont fait défaut sur le remboursement de leurs dettes multilatérales. Une situation qui doit beaucoup à la politique du FMI.

Le Fonds monétaire international (FMI) a été créé en 1944 lors de la conférence monétaire et financière des Nations unies. Le premier but du FMI était de « garantir la stabilité de l’économie mondiale », en limitant les fluctuations des monnaies sur le marché des changes. Regroupant 190 pays aujourd’hui, le FMI, avec sa banque sœur, la Banque mondiale, s’ingère sans complexes dans les programmes économiques et les budgets des Etats-membres. Cela n’a pas toujours été le cas, mais alors que la stabilité socio-économique est souvent synonyme de sécurité intérieure, les intrusions — parfois insolentes — du FMI sont devenues légion de nos jours.

En Afrique, le FMI représente une sorte de marionnettiste pour plusieurs économies. Il faut dire que l’expérience des Etats africains avec les dettes bilatérales n’a pas été des plus réussies. Les anciennes puissances coloniales étant elles-mêmes endettées et hésitantes à investir dans leurs anciennes colonies sans un retour rapide sur investissement. Les prêts chinois, eux, se sont montrés lourds de conséquences, malgré des termes a priori avantageux. On l’a vu en Zambie, en Ethiopie et en Angola notamment.

Le FMI intervient donc dans les pays qui n’arrivent pas à trouver un consensus avec leurs créanciers et craignent d’éventuelles sanctions. Car, malgré tout, un Etat ne peut pas déposer le bilan. Restructurer la dette paraît comme une solution miracle, car les créanciers privés — obligataires ou banques commerciales — ne sont pas connus pour leur patience, et les conséquences des dettes dues à des Etats sont encore plus graves.

La carotte et le bâton

Et justement, le FMI a trouvé en Afrique un terrain fertile pour sa politique de « dettes infinies ». La dette reprise par la Banque mondiale dans les années 1990 s’élève aujourd’hui au centuple de sa valeur. Si l’opposition politique, dans certains pays africains, fustige souvent le dernier choix d’endettement en date, elle omet que la dernière restructuration d’une dette remonte parfois à des décennies.

Pourquoi certains Etats africains, comme le Ghana, l’Ouganda, la Côte d’Ivoire, le Congo ou la Tunisie, se sont-ils embourbés dans des dettes multilatérales qu’ils continuent de payer aujourd’hui encore ? La réponse est simple : dans les années 1970 et 1980, les « mécanismes intrinsèques de développement de l’allégement de la dette » ont été introduits par les groupes de créanciers publics, surtout en Amérique latine. Ce qui s’appelait une « annulation de la dette » souveraine ne l’était souvent pas dans les faits. Mais l’Afrique ne l’a découvert que trop tard.

En effet, l’offre était alléchante. En somme, au lieu de composer avec le risque d’exclusion de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) ou d’être déclaré persona non grata au sein de la fabrique économique mondiale, il suffisait d’accepter les conditions du FMI.

Le FMI, l’agence de recouvrement de dettes pour le Club de Paris

Seule alternative : s’exposer à la colère des créanciers publics. Exemple frappant de ce constat : le Club de Paris. Cette ONG, représentant les intérêts de 22 pays créanciers d’autres Etats, s’était plus ou moins rebellée contre l’aspect humanitaire de l’action du FMI à trois reprises. Les termes de Toronto (1988), de Londres (1991) et de Naples (1994) permettaient une annulation partielle d’une somme de la dette si l’Etat débiteur payait le reste du montant en trois ans.

De quoi menacer la raison d’être du FMI. Ce dernier a donc procédé, depuis 1996, à trouver des solutions plus efficaces pour le Club de Paris et les autres groupes de créanciers publics. A cette date, l’initiative Pays pauvres très endettés (PPTE) a été lancée par le FMI. Parmi les 39 Etats du programme, 32 étaient africains, un nombre qui n’a cessé d’augmenter depuis. C’était aussi la première fois où la restructuration de la dette publique ou son allègement étaient conditionnés par des réformes uniformes.

Lire : Le Fonds monétaire international, pas assez africain ?

Politiquement, la fin des années 1990 et les années 2000 ont été des périodes fastes pour le FMI. Une majorité des Etats africains passaient alors du boom économique à la crise. La mondialisation a mis à nu les lacunes de développement humain en Afrique. Or, les réformes du FMI ne laissaient que très peu de marge au développement. L’une des réformes les plus communes étant la réduction des dépenses publiques.

Les réformes du FMI, une victoire pour l’impérialisme

Justement, les réformes imposées par le FMI comme condition de restructuration des dettes des Etats ou l’octroi de nouveaux prêts par les partenaires du fonds ont souvent été au centre des polémiques. Pour raison : licenciements massifs des fonctionnaires publics, hausse de l’âge de la retraite, privatisation des entreprises publiques, augmentation drastique des intérêts des créanciers… Autant d’exemples des concessions que les Etats ont dû faire pour se retrouver dans les pénombres d’une spirale de dettes supplémentaires.

Pour le journaliste Mohamed Gueye, l’essentiel pour le FMI est de « combattre la crise économique et alimentaire sans ébranler l’architecture financière des pays concernés, ni surtout réduire leurs capacités à payer leurs dettes ».

On est là bien loin de la raison d’être du FMI, comme la promesse de « contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et faire reculer la pauvreté ».

Sans parler de l’hégémonie des Etats-Unis, que les statuts du FMI ne permettaient pourtant pas, à la création de l’organisation. Une réforme, en 2010, a provoqué le doublement des quotas des droits de vote pour les dix pays l’ayant adoptée. En conséquence, les Etats-Unis ont dépassé le quota autorisé, avec 15 % des droits de vote. Or, au sein du FMI, l’élection du Conseil d’administration, les choix des quotes-parts et d’autres décisions nécessitent 85 % des votes. Une réforme qui a eu lieu pendant le mandat de Christine Lagarde. Comment expliquer un tel camouflet ? La réforme interne du FMI a donné 6 % des quotas de vote au pays qui avaient participé, avant 2008, à l’initiative PPTE.

L’Afrique prendra-t-elle de plein fouet la nouvelle crise ?

Il faut rappeler que parmi les 39 pays africains qui ont adhéré à l’initiative PPTE depuis 1996, 37 ont dépassé le « point d’achèvement ». En d’autres termes, ces pays ont payé les tranches de dettes publiques comme convenu, continué à appliquer les réformes décidées avec le FMI, entre autres gestes de bonne volonté.

Mais la bonne volonté n’est pas réciproque. Aujourd’hui, 22 pays africains sont considérés surendettés ou pays à risque de surendettement… par le FMI !

L’organisation ne compte donc pas rediriger les fonds des créanciers publics et de la Banque mondiale à sa disposition au bénéfice de ces pays. En tout cas, pas à moins que lesdits Etats africains fassent des concessions supplémentaires.

Des sacrifices décidés de manière opaque, souvent, et où se mélange la multilatéralité de la dette gérée par le FMI avec des dettes bilatérales. Une corruption qui opère au vu et au su de tous. Et aujourd’hui, les moyens de pression ne manquent pas. Un chantage déjà observé au Sri Lanka, considéré par l’économiste Larry Elliott comme étant « le premier domino à tomber dans la crise mondiale d’endettement ». « La liste des pays vulnérables est longue et variée. Le FMI a commencé les pourparlers avec l’Egypte, la Tunisie et le Pakistan. (…) Mais les pays d’Afrique sont surveillés de près. Surtout le Ghana, le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie », avertit Elliott.

Tags: a la uneÉconomiePolitique

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