Des sources au sein de l’armée algérienne nous indiquent que l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, resté vingt ans au pouvoir, a fait un grave malaise. L’annonce de son décès fait le tour des réseaux sociaux.
Certaines sources au sein de l’armée algérienne indiquent au Journal de l’Afrique qu’Abdelaziz Bouteflika est dans un état grave ce samedi 24 avril 2021 dans la matinée. La presse algérienne s’est fait l’écho du décès de l’ancien président en fin d’après-midi. Une information que l’entourage de l’ex-chef de l’Etat ne confirme pas pour le moment. L’ancien président algérien est, depuis ses dernières années au pouvoir, malade. Dans un état quasi végétatif, l’ex-chef de l’Etat, selon d’autres sources proches de l’armée, a été hospitalisé à Bitraria, dans l’établissement d’El-Biar.
Au cours de son séjour en hôpital, il aurait fait un malaise vers 4 heures du matin, indique un médecin. Alors qu’au sein de l’armée, il se dit que le décès a été constaté plus tard dans la matinée, le médecin refuse de confirmer l’information.
Âgé de 84 ans, Abdelaziz Bouteflika a été lu président de l’Algérien en 1999. Il a dû faire face à la guerre civile en son début de mandat. Il a ensuite régné sur l’Algérie pendant près de vingt ans. Le Hirak avait précipité son départ, alors qu’il a été victime en 2013 d’un grave accident vasculaire cérébral.
Son état de santé s’est, depuis, dégradé. En 2019, alors qu’il comptait être investi par son parti pour un nouveau mandat, Il a été obligé de renoncer à son cinquième mandat. Sous la pression de l’armée, il avait dû quitter le pouvoir. Le Hirak vient de fêter ses deux ans.
Pendant son dernier mandat, Abdelaziz Bouteflika a été très influencé par son frère Saïd. Ce dernier est actuellement poursuivi pour les chefs de « financement illégal de la campagne électorale », « blanchiment d’argent », « financement illégal de parti politique » et « dissimulation de revenus obtenus dans le cadre de la corruption ». Détenu à la maison d’arrêt d’El Harrach, il a demandé sa libération, qui a été refusée mardi dernier par la chambre d’accusation de la Cour d’Alger.