Dans la soirée du 29 avril, le ministère de la Santé de l’Ouganda a annoncé la découverte de cas du nouveau variant du coronavirus, détecté en Inde dernièrement. Cette souche a fait des ravages en inde, avec une estimation de 380 000 nouvelles contaminations en 24 heures.
Selon un communiqué du bureau de la ministre de la Santé ougandaise, Jane Ruth Aceng, le nouveau variant du coronavirus a été détecté en Ouganda. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait baptisé le variant B.1.617.
Ce mardi, l’OMS avait annoncé que cette nouvelle souche serait présente dans « au moins 17 pays ». Le « variant indien » a déjà causé des milliers de morts en Inde. Cette dernière est actuellement le quatrième pays avec le plus de morts de la Covid-19. En Ouganda, les taux de nouvelles infections étaient en baisse depuis le 14 décembre. Le pays est-africain comptait une quinzaine de nouveaux cas quotidiens au plus depuis février.
Pas d’inquiètude
Beaucoup de pays africains n’ont pas connu la résurgence de la pandémie appelée la « troisième vague ». L’Ouganda, en particulier, ne compte officiellement que 334 décès parmi les 40 734 cas positifs depuis l’avènement de la pandémie. Dans son communiqué, le ministère de la Santé a insisté sur l’hygiène et la distanciation physique. Comme c’est le cas pour plusieurs populations africaines réticentes à se faire vacciner, les Ougandais ont été exhortés de s’inscrire à la campagne de vaccination, qui avait commencé le 8 mars.
Le Colonel Henry Kyobe, commandant de la taskforce ougandaise contre la Covid-19, a déclaré que cette nouvelle découverte ne devrait pas causer la panique générale. Selon lui, le variant indien a été décelé à Otuke, un district peu dense. Des entreprises locales entretiennent des rapports commerciaux avec des sociétés indiennes. Et les voyages entre la région et l’Inde sont fréquents. En l’occurrence, les populations d’Otuke sont très peu testées. Officiellement, la région n’a que quelques cas de la Covid-19.
Le responsable a aussi déclaré : « Même si un risque subsiste que les vaccins ne puissent pas protéger de ce variant, on ne peut l’affirmer avec certitude. Ça reste du jamais vu. », a-t-il affirmé.