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La Tunisie, crise politique ou tango au bord du gouffre ?

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La Tunisie, crise politique ou tango au bord du gouffre ?
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Le gouvernement Mechichi est né en août 2020 au forceps dans une solution-crise, une dualité. Une solution pour les partis politiques qui étaient après la démission de Fakhfekh sous le spectre de la dissolution du parlement après que le choix de Kaïess Saïed s’est porté sur l’inconnu Mechichi.
Une crise chez Kaïess Saïed qui pensait son choix porté sur un homme loyal à ses choix et qui porterait l’habit d’un premier ministre. Mais le long de la formation du gouvernement, ce loyal s’est fait des amis. Une dualité initiale mais Kaïess Saïed s’est permis le luxe de baliser pour des contre-mesures au renégat Mechichi. En effet, le 31 août 2020 il insiste expressément à rejeter tout remaniement à la formation du cabinet ministériel qui toucherait certains ministres qu’il a imposé à Mechichi et qui porteraient son projet- fantasmagorie de purification de la vie politique et de combat contre la corruption financière et la normalisation avec la corruption politique.
Kaïess Saïed portait ainsi intérieurement une dualité entre sa qualité de président de la république et son utopie d’opposant radical au système. Quatre mois après cette mise en garde, Mechichi  président d’un gouvernement indépendant de technocrates travesti en sous-traitant d’une confrontation avec Kaïess Saïed, se plie à la volonté de son coussin politique et procède à une restructuration du gouvernement avec un remaniement qui a touché les ministres du président. Cette manoeuvre qui a été déjà précédée par la révocation d’un poids lourd des proches de Kaïess Saïed chargé du ministère de l’intérieur et se proclame intérimaire pour diriger ce département.
Pour prononcer la confrontation, Mechichi a demandé un plébiscite au parlement pour porter le défi de ses nouveaux alliés à la présidence de la république.
 Un plébiscite par un passage devant une plénière qui investit les candidats aux postes ministériels par une majorité confortable, mais aussi une reconduction de Mechichi légitimé par une majorité parlementaire, c’est là une autre dualité.

Couper ce qui reste de son cordon ombilical avec Carthage et sonder l’obstination de Kaïess Saïed et sa fidélité à ses dires du 31 août 2020, une autre dualité.

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Après la plénière, la réponse à l’entêtement de Kaïess Saïed et son refus de ratifier le remaniement et du processus de prestation du serment des nouveaux ministres, ou du moins de quatre d’entre eux, Ghannouchi dans une escalade surprenante, annonce le samedi 30 janvier lors d’une call conférence que “du moment que Kaïess Saïed rejette la composition du nouveau gouvernement Il fallait lui rappeler que… le régime politique en Tunisie est un régime parlementaire nuancé et panaché où le rôle du président de la république est purement formel et qu’il est temps d’avancer vers un régime parlementaire clair et prononcé…”
Une telle déclaration a été jugée putschiste par une grande majorité de la classe politique et des organisations civiles et syndicales. Une telle déclaration traduisait une confrontation ouverte contre Kaïess Saïed, par Nahdha et ses alliés, mais aussi une atteinte aux termes de la Constitution, dualité politique et institutionnelle.
Dans cette ambiance d’affrontement plane un scénario, Mechichi devait procéder le mardi 2 février 2021 à la révocation des ministres qu’il a remplacés par le remaniement du 26 janvier. Cette démarche permettait un deuxième passage en force pour obliger Kaïess Saïed à ratifier le remaniement et procéder à la prestation du serment des nouveaux ministres, condition obligatoire pour leur prise de fonction.
L’idée de révoquer les ministres remplacés était de créer ” la situation d’impossibilité d’exercice ” et incomber ses conséquences désastreuses à la présidence, ce qui permettrait aux nouveaux ministres de légitimer une prise de fonction sans prestation de serment et sans décret de ratification, une dualité entre le légitime et l’illégal.

 

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Le même jour, alors que se préparait le scénario à la Kassba, Saïed descend sur la grande avenue et s’offre un bain de foule. Des centaines de personnes l’entourent et scandent la dissolution du parlement et à agir efficacement pour défendre ses principes qui sont celles du peuple qui l’avait élu. Cette foule grandissante lui emboîte le pas alors qu’il se dirigeait dans un semblant de marche protestataire au ministère de l’intérieur où il a été reçu par Mechichi et où il préside sous les caméras une réunion avec les cadres du ministère et il a affirmé qu’il était le seul président du pays et le garant de sa Constitution, de la liberté d’expression et de la sécurité du pays et que ” cette équation ” devait être réalisée, une autre dualité entre la légalité et la légitimité populaire.
Cette manœuvre de Kaïess Saïed a été précédée le lundi 1 février par un communiqué, très politisé signé par l’instance dirigeante de l’UGTT. Ce communiqué était hostile au gouvernement et au remaniement établi.
Saïed prend note de cet appui et cette nouvelle alliance objective, reçoit au palais de Carthage, le secrétaire général de l’UGTT et donne un discours défiant Mechichi et son remaniement, Nahdha et ses alliés ainsi qu’une majorité de la  classe politique qu’il traite de “corrompus et conspirateurs contre le peuple et ses intérêts…” Il s’engage enfin, en prenant Dieu et le peuple pour témoins, de ne pas fléchir et refuserait d’accorder le prestation de serment aux ministres qu’il juge corrompus et appartenant à la contre-révolution. Une dualité entre un souci d’espace d’expression et de lancement de défis pour Saïed, mais espace de manœuvre et spéculation pour Tabboubi secrétaire général de l’UGTT.
Jeudi 04 février, la scène politique Tunisienne s’embrase avec une dualité dans l’environnement politique. D’une part, une campagne d’hostilité contre Kaïess Saïed, menée par Nahdha et ses alliés qui dénoncent une entrave grave à l’activité gouvernementale par le président qui permet même sa destitution.
D’autre part une montée de soutien en faveur du président de la république et qui lui donne tout le droit d’être la seule autorité qui se réserve le droit d’interpréter les termes de la Constitution en l’absence de la Cour Constitutionnelle, en plus de la légitimité requise par Saïed de par son intégrité, de s’opposer aux lobbies de corruption et d’empêcher  qu’ils s’emparent du gouvernement pour servir leurs intérêts.
Multiples dualités, mais ainsi a toujours vécu le Tunisien, la dualité était synonyme de l’histoire de la Tunisie de sa géographie ainsi que de sa réalité politique.
La dualité une fatalité pour la Tunisie et le Tunisien, oui mais si se n’est qu’une illusion ?
Tags: Politique

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