La Côte d’Ivoire veut faire face aux défis climatiques. Pour ce faire, le pays vient d’obtenir une aide importante de la part du FMI.
La Côte d’Ivoire s’engage dans la lutte contre le changement climatique avec un accord historique conclu avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 1,3 milliard de dollars. Cette initiative, annoncée vendredi dernier, vise à soutenir la transition énergétique du pays et à atténuer les effets du changement climatique.
Cet accord, soumis à l’approbation du conseil d’administration du FMI dans les prochaines semaines, s’inscrit dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité, permettant des prêts à long terme avec des modalités de remboursement flexibles. En mettant l’accent sur des secteurs clés tels que le transport, les infrastructures, la gestion des finances publiques et l’agriculture, le programme aidera la Côte d’Ivoire à faire face aux défis climatiques, en particulier dans les zones côtières et agricoles.
Olaf Unteroberdoerster, chef de mission du FMI en Côte d’Ivoire, souligne l’urgence d’agir face à la vulnérabilité du pays aux impacts du changement climatique. Ce prêt, bien que significatif, ne couvrira qu’une fraction des besoins estimés à 22 milliards de dollars pour l’action climatique. Néanmoins, son importance réside dans la prévention des conséquences désastreuses de l’inaction, telles qu’une baisse potentielle du PIB réel de 13% d’ici 2050 et le maintien de millions de personnes dans la pauvreté.
En parallèle, la Côte d’Ivoire poursuit un autre programme avec le FMI, soulignant son rôle crucial dans la stabilité économique du pays malgré sa croissance robuste. Toutefois, des défis persistent, comme l’ont souligné les récentes observations de la Cour des comptes ivoirienne concernant la gestion des finances publiques et l’exécution des projets.
Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire cherche à renforcer son économie en investissant dans des secteurs stratégiques tels que le cacao et l’agriculture, dans le but de développer une industrie de transformation locale et d’augmenter ses exportations vers d’autres marchés africains.