Un responsable média du CHAN qui se déroule en Algérie est accusé d’agression sexuelle. Le journaliste béninois aurait été suspendu par la CAF.
Période difficile pour la Confédération africaine de football (CAF). Après avoir échoué à réconcilier l’Algérie et le Maroc à la veille du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2022, voilà qu’une affaire d’agression sexuelle vient éclabousser l’institution. Selon Sport News Africa, en effet, une plainte déposée à l’encontre d’un des membres de la CAF.
🚨Un gros scandale sexuel entre officiels de la CAF en Algérie
🟢La plaignante accuse Souhounde Peperipé, officier média de la CAF, d’avoir tenté de l’agresser sexuellement@Romain_Molinahttps://t.co/FplSz6lQq2#sna #scandale #sexuel #CHAN2022 pic.twitter.com/LlDdlGH2Av
— Sport News Africa (@snewsafrica) January 24, 2023
Au cœur du scandale, Sohounde Peperipé. Sur les réseaux sociaux, celui-ci se présente comme journaliste sportif, ancien correspondant sport au Bénin pour la radio RFI. Mais il est également responsable des médias pour la CAF. On trouve en effet le nom du Béninois sur la liste des membres de la délégation de la CAF lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) au Cameroun. Plusieurs sources proches indiquent que celui-ci travaille pour les instances africaines du football en tant que free-lance.
Selon Sport News Africa, une plainte a été déposée par une employée marocaine du prestataire gérant le déploiement et l’utilisation du vidéo-arbitrage (VAR) lors du CHAN. Une agression supposée qui aurait eu lieu dans l’hôtel de l’accusé, alors que la jeune femme était venue récupérer des accréditations dans le cadre de sa mission. Une plainte aurait été déposée auprès de la police algérienne.
Depuis, c’est le flou concernant la situation de Sohounde Peperipé. Ce dernier, selon The Guardian, serait rentré au Bénin et aurait été sanctionné par la CAF, avec une suspension de 5 ans. Mais la CAF n’a pas encore officiellement réagi et le journaliste, lui, assure que cette suspension n’a rien à voir avec une supposée agression sexuelle. « Dans sa décision, le Jury de discipline de la CAF n’a jamais parlé d’abus sexuel ni d’agression sexuelle », indique Peperipé.