Ce samedi, Charles III sera couronné à Londres, à l’abbaye de Westminster. Plusieurs présidents africains ont été invités et feront le déplacement.
Ils sont plus de 2 000 convives a avoir été invités à assister à l’un des plus gros événements britanniques du siècle. Ce samedi, le roi Charles III sera en effet couronné à l’abbaye de Westminster, à Londres, près de huit mois après les funérailles de la reine Elizabeth II. Des invités triés sur le volet, principalement des chefs d’État ou de gouvernement, assisteront à l’événement. Car la famille royale a décidé de limiter les places, alors que, lors du couronnement de la mère de Charles III, on avait comptabilisé près de 8 000 invités. Quels seront les présidents africains qui feront le déplacement ?
Évidemment, les chefs d’État de pays ayant adhéré au Commonwealth ne devraient pas manquer l’événement. Parmi eux, Ali Bongo Ondimba. Le Gabon, historiquement lié à la France, a entamé ces dernières années le processus d’adhésion au Commonwealth. Mais surtout, le fils d’Omar Bongo est proche de Charles III, avec lequel il aimerait, selon les proches des deux hommes, discuter environnement. Le président gabonais s’est envolé pour Londres, quelques mois après avoir été le premier président africain a être officiellement reçu par le nouveau roi.
Ali Bongo et Faure Gnassingbé à Londres
Faure Gnassingbé, dont le pays s’est également rapproché du Commonwealth, sera également à Londres. Le président togolais fera-t-il un détour par Paris avant de se rendre à Londres ? Plusieurs sources avaient indiqué que Faure Gnassingbé rencontrerait en effet Emmanuel Macron avant de rejoindre l’abbaye de Westminster, ce samedi. Finalement, Macron et Gnassingbé se croiseront à Londres et se sont donné rendez-vous le 10 mai. En octobre, le président du 56e pays rallier le Commonwealth avait, comme Ali Bongo, été reçu en audience par Charles III.
Côté Commonwealth, on s’attend également à voir les présidents ougandais, rwandais ou tanzanien. Un invité fait, lui, polémique, selon la presse : le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, aurait en effet invité. Mais plusieurs parlementaires britanniques ont demandé des explications, accusant le président de violations des droits de l’homme au Zimbabwe. Le Zimbabwe avait été exclu du Commonwealth au début des années 2000.
Macky Sall présent, Alassane Ouattara absent
En tant que président de l’Union africaine, le président des Comores, Azali Assoumani, ira-t-il également à Londres ? Le chef de l’État, actuellement préoccupé par la situation à Mayotte, notamment, avait assisté aux funérailles d’Elizabeth II, aux côtés de son épouse. Il était alors en négociations pour obtenir la présidence de l’UA. Mais on imagine mal le nouveau patron de l’institution ne pas se rendre au couronnement de Charles III. Son prédécesseur, Macky Sall, est en tout cas annoncé à Londres.
Quant aux présidents de pays francophones, non affiliés au Commonwealth, c’est encore le flou. Denis Sassou N’Guesso, qui fêtera l’anniversaire, dimanche, de son épouse au Congo-Brazzaville, fera-t-il un déplacement express ? Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara ne participera pas à l’événement. Il sera représenté par son vice-président, Tiémoko Meyliet Koné.