• Trending
L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

7 août 2021
Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

22 mai 2024
Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

27 septembre 2021
Zelensky

Les présidents africains boudent Volodymyr Zelensky

24 mai 2024
Black Axe

[Gangs d’Afrique] « Black Axe », la mystérieuse mafia nigériane

24 mai 2024
Hassan Maroc

Maroc : l’héritier Hassan III, portrait craché de son grand-père ?

24 mai 2024
Philippe Simo

[Série] Les arnaqueurs d’Afrique : Philippe Simo, le « beau parleur » entrepreneur

24 mai 2024
Elections Afrique 2022

2022, année d’élections et d’incertitudes en Afrique

2 janvier 2022
La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

22 mai 2024
L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

24 mai 2024
D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

9 mai 2021
Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

24 mai 2024
samedi 19 juillet 2025
  • S'identifier
Afrique Chronique
No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
DERNIÈRES ACTUS
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
No Result
View All Result
Afrique Chronique
No Result
View All Result
Accueil Politique

Les obstinations nucléaires des dirigeants français en Algérie indépendante

Dans Politique
A A
0
Les obstinations nucléaires des dirigeants français en Algérie indépendante
1.7k
ACTIONS
2.4k
VIEWS
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

La France a utilisé le Sahara algérien pour effectuer ses premiers essais nucléaires. Un choix qui irrite le tout jeune État algérien, dont l’indépendance date du 5 juillet 1962.

Les plus hauts responsables français, dont le président de la République Charles de Gaulle, ont envisagé de réaliser des essais nucléaires atmosphériques dans le Sahara algérien après l’indépendance de l’ancienne colonie en 1962. Ces projets, décrits dans des documents récemment mis à la disposition du public, n’ont jamais été menés à bout. Sinon, ils auraient contredit la volonté exprimée à plusieurs reprises par le premier président algérien Ahmed Ben Bella et son gouvernement, opposés aux essais nucléaires atmosphériques dans leur pays et dans le monde.

La publication de l’ouvrage Toxique (2021), du physicien Sébastien Phillipe et du journaliste d’investigation Tomas Statius, a récemment mis l’accent sur les risques sanitaires et environnementaux résultant du développement de l’arsenal nucléaire français. Leurs analyses ont révélé que l’étendue de la contamination radioactive en Polynésie, où la France a procédé à presque deux centaines d’explosions nucléaires atmosphériques et souterraines entre 1966 et 1996, avait été bien plus large que n’avaient voulu l’admettre les autorités.

Ces révélations, ainsi que la tenue d’une table ronde réunissant les membres de la société civile polynésienne, avaient mené à l’ouverture d’un processus inédit de déclassification des archives françaises, sur décision du président Emmanuel Macron. L’importance pour le droit des victimes à l’indemnisation, un droit établi par le Parlement français depuis 2010, pose des questions sur le secret – notamment nucléaire – en démocratie.

La publication en mai de Des Bombes en Polynésie, commande du gouvernement de Polynésie française dirigée par les historiens Renaud Meltz et Alexis Vrignon, prolonge l’attention du grand public sur le Pacifique. Bien que la plupart des déclassifications françaises récentes portent également sur la Polynésie, certains documents donnent l’occasion d’interroger les dimensions nucléaires de l’indépendance algérienne, lors de son 60e anniversaire.

Le Sahara algérien, premier site d’essais français

Entre 1960 et 1966, la France a procédé dans le désert saharien à ses premiers essais nucléaires, 17 en tout dont 4 dans l’atmosphère. Ces enjeux nucléaires interagissaient avec la guerre d’indépendance (1954-62), comme explique l’historienne Roxanne Panchasi, puis avec la construction du nouvel état algérien. Les explosions françaises en Algérie font maintenant l’objet de travaux littéraires, architecturaux et militants.

Quatre essais aériens eurent lieu sur le site de Reggane, avant que la France ne passe aux essais souterrains dans le site d’In Ekker à partir de 1961. Ces essais souterrains, conçus pour empêcher la fuite des retombées radioactives produites par l’explosion, n’atteindront pas toujours ce but. Quatre essais souterrains dans le Sahara algérien « n’ont pas été totalement contenus ou confinés ».

Les accords d’Evian, garantie du cessez-le-feu en Algérie en 1962, ont assuré à la France le droit d’usage des deux sites nucléaires pendant cinq ans. Du moins, selon l’interprétation française : plusieurs décideurs algériens la contestaient. Ce document ne prévoyait aucune disposition interdisant la reprise des essais aériens sur le territoire algérien. Mais, de fait, la France ne les reprit qu’en 1966, en Polynésie.

Le tissage des relations bilatérales, à partir des négociations d’Evian, a permis aux dirigeants du nouvel état algérien de contester les projets nucléaires français les plus néfastes.

Les retombées françaises et les frontières africaines

Le choix français de passer aux essais souterrains, à partir de décembre 1961, ne fut pas définitif. Pourquoi un retour à l’atmosphère inquiétait ? Après la première explosion française en 1960, des retombées radioactives sont arrivées, à la grande surprise de la France et de ses alliés, au-dessus du Ghana indépendant de Kwame Nkrumah et du Nigeria, colonie britannique sur le point d’acquérir son indépendance.

[Près de 70 000 lecteurs font confiance à la newsletter de The Conversation pour mieux comprendre les grands enjeux du monde. Abonnez-vous aujourd’hui.]

Ces deux gouvernements, comme l’ont expliqué séparément les historiens Abena Dove Osseo-Asare et Christopher Hill, s’étaient acharnés à mesurer les traces laissées par les nuages radioactifs français sur leur territoire. D’autres États voisins, comme la Tunisie, s’étaient tournés vers l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA), puis vers les États-Unis, afin de participer eux aussi à ces mesures. Ils cherchaient des preuves scientifiques des violations françaises de leur souveraineté.

Mais en dépit de ces contestations, plusieurs hauts responsables français, dont Charles de Gaulle, souhaitaient conserver la possibilité d’effectuer des essais sur le site de Reggane. À la fin de l’année 1961, les autorités militaires se refusent à modifier les règles de circulation aérienne au-dessus du site, préférant conserver celles mises en place lors des essais, au motif qu’il n’était alors .

1960 : La bombe atomique française est « sans danger » pour le Sahara (Archive INA).

Au mois de mai 1963, le premier président algérien Ahmed Ben Bella commence à s’impatienter devant le refus de la France de cesser ses activités nucléaires en Algérie. Il s’agit, pour Ben Bella, de la légitimité de son mandat national et de sa politique étrangère, les deux étant basés sur son autonomie vis-à-vis de Paris. S’adressant à Jean de Broglie, secrétaire d’État chargé des affaires algériennes, il lui demande si la France peut accélérer son retrait du site de Reggane, considérant qu’elle n’en a plus l’usage. De Broglie refuse de s’engager : des « études » seraient encore à faire pour déterminer s’il est vraiment possible d’accélérer ce retrait.

Ahmed Ben Bella fera la même demande au moins deux fois en 1963 à l’ambassadeur français en Algérie, Georges Gorse, qui lui confirmera la volonté française de garder ce site quelques années encore. Le choix français de conserver le site de Reggane, et la possibilité d’une reprise des essais aériens, inquiétaient sérieusement le président algérien, qui soutenait vivement le traité de Moscou d’interdiction partielle des essais nucléaires (1963), dont la France n’était pas signataire.

Un cinquième tir atmosphérique ? La volonté française de réactiver Reggane

Plusieurs documents issus des archives déclassifiées permettent d’affirmer que, malgré les protestations algériennes, des dirigeants français s’apprêtaient probablement à réaliser un nouvel essai atmosphérique sur le site de Reggane durant l’année 1964.

Le général Jean Thiry, responsable des sites d’essais nucléaires français de 1963 à 1969, évoque au printemps de 1963 , désignant la zone de tir à côté de Reggane. Thiry et d’autres hauts gradés militaires français s’inquiétaient des capacités françaises à réaliser des essais souterrains après le fameux accident de Béryl en 1962. Les fuites radioactives du tir mal contenu avaient contaminé les ministres Pierre Messmer et Gaston Palewski, des soldats français et des riverains algériens.

Thiry n’était pas seul à en parler. En mars 1963, le général de brigade Plenier, du Génie, évoque . S’il sait que « ce tir est prévu », il note que son travail « dépend de données non encore fixées sur les conditions du tir » comme l’emplacement ou l’altitude. Le 29 mars 1963, c’est au tour du général de division Labouerie, inspecteur du Génie, de se réjouir : Ainsi, au moins trois militaires au cœur du programme nucléaire français attendaient impatiemment la réactivation du site de Reggane.

Une explosion dans le massif du Hoggar en mars 1963, soit Émeraude (le 18 mars) soit Améthyste (le 30 mars).
ECA/ECPAD/Défense/F63-115 RC18

Reportage disponible sur Images Défense

Il n’y aura finalement pas d’essai en 1964. Lors de sa rencontre avec Charles de Gaulle au château de Champs-sur-Marne, au mois de mai 1964, Ahmed Ben Bella avait demandé au président français de ne pas reprendre, si possible, les essais atmosphériques. De Gaulle avait refusé de donner cette garantie. À la fin de l’année 1964, il discutait encore avec ses conseillers de la possibilité de réaliser un tir atmosphérique sur le site de Reggane, s’impatientant de l’entrée en service du Centre d’Expérimentations du Pacifique en Polynésie.

Si la demande d’Ahmed Ben Bella fut finalement respectée, un haut responsable du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), Jean Viard, produisait tout de même en décembre 1966 une étude sur la possibilité de réactivation du site – possibilité qu’il ne jugeait alors pas optimale. Pourtant, Charles de Gaulle aurait continué de vouloir conserver le site. Dans une note adressée aux membres de son cabinet en février 1967, il demandait d’étudier la possibilité de maintenir une présence française à Reggane, site qui ne pouvait servir, sans des travaux importants, qu’à des essais atmosphériques.

Les archives nucléaires et l’indépendance algérienne

Rien n’assurait l’absence d’essais nucléaires atmosphériques en Algérie indépendante. Les déclassifications récentes révèlent des études françaises pour leur reprise, malgré les protestations venues des plus hauts niveaux du nouvel État algérien. Toujours voilée par le secret, la prise de décision se prolongea jusqu’au transfert français des deux sites sahariens aux autorités algériennes en 1966 et 1967.

Certaines archives, notamment des fonds militaires et diplomatiques de l’époque, restent indisponibles pour la recherche historique. Des aperçus suggèrent l’importance de cet épisode, des projets abandonnés pendant des négociations bilatérales, pour le programme nucléaire militaire français, pour le nouvel État algérien et pour les relations entre ces deux pays. Le nouvel accès aux archives nucléaires françaises, malgré ses lacunes, commence à illuminer des enjeux méconnus du 60e anniversaire de l’indépendance algérienne.


Thomas Fraise, Doctorant au sein du projet ERC NUCLEAR, Nuclear Knowledges/CERI, Sciences Po and Austin R. Cooper, Postdoctoral fellow, Massachusetts Institute of Technology (MIT)

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Tags: a la unePolitique

Related Posts

Muhammadu Buhari
À la une

Muhammadu Buhari : décès d’une figure majeure du Nigeria

14 juillet 2025
Ousmane-Sonko
À la une

Tensions au sommet de l’Etat : Ousmane Sonko, le destructeur

14 juillet 2025
Au Togo, que signifie le retour au calme ?
À la une

Au Togo, que signifie le retour au calme ?

10 juillet 2025
Article suivant
Algérie

60 ans d'Indépendance de l’Algérie : l'optimisme est la foi des révolutions

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Notre sélection

Sénégal : Ousmane Sonko, en perte de vitesse, cherche du soutien

Sénégal : Ousmane Sonko, en perte de vitesse, cherche du soutien

4 ans ago
Macron en Afrique du Sud : la platitude à l’ère de la Covid-19

Macron en Afrique du Sud : la platitude à l’ère de la Covid-19

4 ans ago
Au Tchad, l’opposition lance un ultimatum à Idriss Déby

Au Tchad, l’opposition lance un ultimatum à Idriss Déby

4 ans ago
Le football, grand vainqueur de la 34e édition de la CAN

Le football, grand vainqueur de la 34e édition de la CAN

1 an ago
Tchad : Succès Masra, éternel opposant, éternel perdant ?

Tchad : Succès Masra, éternel opposant, éternel perdant ?

1 an ago
La nécessaire préservation des savoirs météorologiques traditionnels en Afrique

La nécessaire préservation des savoirs météorologiques traditionnels en Afrique

4 ans ago
Cedeao

La Cedeao va-t-elle survivre aux coups d’Etat ouest-africains ?

3 ans ago
Pourquoi le pape François va se rendre en Afrique

Fin d’un catholicisme à sens unique ? L’Afrique post-François veut se faire entendre

2 mois ago
Libye

En Libye, du vide à la jungle politique

3 ans ago
Côte d’Ivoire : ça bouge dans les coulisses du FPI

Côte d’Ivoire : ça bouge dans les coulisses du FPI

4 ans ago
No Result
View All Result

Highlights

Le changement climatique a doublé le nombre de vagues de chaleur dans le monde : quel impact en Afrique ?

François Mitterrand, à l’origine du déclin de l’influence postcoloniale de la France en Afrique ?

Au Togo, l’appel du 26 juin des activistes fait pschitt

Mali : Goïta, bientôt président sans passer par les urnes ?

Au Sénégal, une réconciliation nationale en trompe-l’œil

Le Rwanda acte son divorce avec ses voisins

Trending

Muhammadu Buhari
À la une

Muhammadu Buhari : décès d’une figure majeure du Nigeria

Par La rédaction
14 juillet 2025
0

Dimanche 13 juillet 2025, Muhammadu Buhari, ancien chef militaire puis président de la République fédérale du Nigeria,...

Ousmane-Sonko

Tensions au sommet de l’Etat : Ousmane Sonko, le destructeur

14 juillet 2025
Au Togo, que signifie le retour au calme ?

Au Togo, que signifie le retour au calme ?

10 juillet 2025
Le réchauffement climatique menace 100 millions d’Africains

Le changement climatique a doublé le nombre de vagues de chaleur dans le monde : quel impact en Afrique ?

9 juillet 2025
Génocide rwandais : la France responsable mais pas coupable ?

François Mitterrand, à l’origine du déclin de l’influence postcoloniale de la France en Afrique ?

9 juillet 2025
Toute l'actualité
  • Afrique du Sud
  • Algérie
  • Angola
  • Bénin
  • Botswana
  • Burkina Faso
  • Burundi
  • Cameroun
  • Cap-Vert
  • Centrafrique
  • Comores
  • Côte d'Ivoire
  • Djibouti
  • Égypte
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Gabon
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée
  • Guinée-Bissau
  • Guinée équatoriale
  • Kenya
  • Lesotho
  • Liberia
  • Libye
  • Madagascar
  • Malawi
  • Mali
  • Maroc
  • Maurice
  • Mauritanie
  • Mozambique
  • Namibie
  • Niger
  • Nigeria
  • Ouganda
  • République du Congo
  • RD Congo
  • Rwanda
  • São Tomé-et-Príncipe
  • Sénégal
  • Seychelles
  • Sierra Leone
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Swaziland
  • Tanzanie
  • Tchad
  • Tunisie
  • Togo
  • Zambie
  • Zimbabwe

Maghreb & Moyen-Orient

  • Algérie
  • Égypte
  • Libye
  • Maroc
  • Mauritanie
  • Moyen-Orient
  • Tunisie

Afrique de l’Ouest

  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Cap-Vert
  • Côte d’Ivoire
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée Conakry
  • Guinée-Bissau
  • Liberia
  • Mali
  • Niger
  • Nigeria
  • Sénégal
  • Sierra Leone
  • Togo

Afrique centrale

  • République centrafricaine
  • Cameroun
  • Gabon
  • Guinée équatoriale
  • République démocratique du Congo
  • République du Congo
  • Tchad
  • São Tomé-et-Principe

Afrique de l’Est

  • Burundi
  • Djibouti
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Kenya
  • Ouganda
  • Rwanda
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Tanzanie

Afrique australe et océan Indien

  • Afrique du Sud
  • Angola
  • Botswana
  • Comores
  • Lesotho
  • Madagascar
  • Malawi
  • Maurice
  • Mozambique
  • Namibie
  • Seychelles
  • Eswatini
  • Zambie
  • Zimbabwe
  • Qui sommes nous
  • Élections 2025
  • Offres d’emploi
  • Contact

© 2025 Afrique Chronique

No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la une
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport

© 2025 Afrique Chronique

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Create New Account!

Fill the forms below to register

All fields are required. Log In

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist