Après la victoire du Gabon contre la République démocratique du Congo (RDC) ce dimanche, les Panthères risquent la disqualification. Guélor Kanga a été accusé de fraude sur son identité par la FECOFA.
Après le match retour de la phase de groupes pour les éliminatoires de la CAN, entre la RDC et le Gabon, remporté par ce dernier, il semblerait qu’il y ait anguille sous roche. En effet, le président de la Fédération Congolaise de Football (FECOFA) a déposé une plainte pour fraude contre la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT). Selon Constant Omari, le milieu offensif gabonais, Guélor Kanga, aurait fraudé sur son identité.
En réponse à la plainte congolaise, la CAF a adressé un courrier demandant à la @fegafoot_gabon de lui donner des explications.
Le Gabon 🇬🇦,conformant aux articles 45,46 et 47 du règlement de la CAF, pourrait être disqualifié de la prochaine CAN. pic.twitter.com/4kmiALW0p4— Lassana Camara (@lassanawelt) April 27, 2021
Motsepe dans l’œil du cyclone
Le joueur, qui avait déclaré être né en septembre 1990 à Oyem au Gabon, serait en effet né en RDC de parents congolais. Il avait changé son identité lors d’un voyage au Gabon. Son véritable nom serait Kiaku Kiaku et il serait né en 1985 à Kinshasa.
Avec des documents à l’appui, la FECOFA a donc porté plainte, et la FEGAFOOT pourrait bien être reconnue coupable de faux et usage de faux. Les irrégularités administratives devraient entrainer une disqualification du Gabon pour la CAN 2022, ainsi qu’une suspension de la participation aux prochaines compétitions.
C’est donc une patate chaude qui atterrit entre les mains de Patrice Motsepe, le nouveau président sud-africain de la Confédération africaine de football (CAF). L’accusation de la FEGAFOOT, survenue en direct sur Canal +, a fait le tour de la table de l’émission Talents d’Afrique. La question brûlante était si la FECOFA avait mis trop de temps pour réclamer une victoire sur la base des accusations en question.
Néanmoins, la CAF a toujours sanctionné lourdement les forfaitures de ce type. Dans le cas de l’imbroglio autour de l’identité de Daddy Birori en 2015, la CAF a été impitoyable. Cependant, Motsepe n’est pas Ahmad Ahmad ou Issa Hayatou. On ne peut donc que spéculer sur l’essor de cette affaire.