Le film sud-africain « My Octopus Teacher » a remporté l’Oscar du meilleur film documentaire hier. Le documentaire sur la nature devient le premier à remporter un Oscar depuis The Cove en 2010.
La coréalisatrice Pippa Ehrlich du film sud-africain « My Octopus Teacher », diffusé sur Netflix, a accepté le prix du meilleur documentaire lors de la cérémonie des Oscars à Los Angeles. Le film, sorti en 2020, avait déjà reçu plusieurs prix internationaux, dont le BAFTA en Grande-Bretagne.
Dans une publication Twitter, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a félicité l’équipe de production. Où il a affirmé que le film représentait « la narration documentaire à son meilleur, avec un message écologique profondément résonnant. », écrit Ramaphosa.
Congratulations once again to the production team of #MyOctopusTeacher for winning ‘Best Documentary Feature’ at the #Oscars – the documentary has opened a window into the natural beauty and diversity of South Africa’s oceans and marine ecosystems. pic.twitter.com/FMjqqhMiwc
— Cyril Ramaphosa 🇿🇦 #StaySafe (@CyrilRamaphosa) April 26, 2021
Un message indirect
Le film, s’appelant en français « La Sagesse de la pieuvre », n’avait pas la sensibilisation pour but. Les images attirent doucement le public dans un profond sentiment d’émerveillement pour le monde magique et biodiversifié de l’Océan Atlantique Sud. Le traqueur sous-marin Craig Foster bâtit une relation profonde avec une pieuvre qui habite les eaux de False Bay.
Le projet du film a connu une popularité croissante, qui a explosé lorsqu’il a été choisi pour une production Netflix. Dans le contexte pandémique, le documentaire a été plébiscité pour son originalité. « Lors d’une année difficile, où beaucoup d’entre nous étaient coincés à la maison, se sentant effrayés et confus, une histoire positive qui transporte dans un monde magique a un puissant attrait. », ont déclaré les coréalisateurs du film.
Craig Foster, protagoniste du documentaire et réalisateur éminent de nombreux documentaires, a aussi exprimé sa satisfaction. L’entité qui a produit le film, son ONG Sea Change Project, a reçu beaucoup d’attention de la part des médias depuis l’annonce de la sélection du film pour les Oscars. « Un Oscar porte l’attention sur le trésor de biodiversité que contiennent les océans entourant l’Afrique du Sud. Cette attention élève notre cause au rang d’icône mondiale. », a déclaré Foster.
Une rencontre fortuite, pour une expérience unique
D’abord, un intérêt particulier a été porté sur la technique de plongée que Foster a utilisé pendant le tournage. En effet, la plongée sans combinaison aurait adapté son corps au froid, boostant son système immunitaire. C’est alors qu’il fait la rencontre d’une pieuvre, avec laquelle il se lie progressivement d’amitié. C’était le contact primitif entre l’homme et l’animal, magnifié par la musique et la narration, qui a fait la réussite du documentaire.
Toutefois, La rencontre de Foster et de la pieuvre était bien réelle. Lorsque le plongeur avait invité l’équipe de tournage, la relation entre l’homme et le mollusque avait déjà évolué en une vraie amitié.
Enfin, la coréalisatrice, Pippa Ehrlich a déclaré : « J’ai toujours voulu faire un film sur la nature qui plairait à tout le monde, que le spectateur s’investisse ou non dans l’environnement naturel. Nous ne voulions pas laisser le laisser se sentir en colère ou désespéré. Nous voulions une vision plus positive de ce que signifie être un humain fragile sur la planète Terre, entouré de créatures fascinantes. », a-t-elle affirmé, souriante.