• Trending
L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

7 août 2021
Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

22 mai 2024
Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

27 septembre 2021
Zelensky

Les présidents africains boudent Volodymyr Zelensky

24 mai 2024
Black Axe

[Gangs d’Afrique] « Black Axe », la mystérieuse mafia nigériane

24 mai 2024
Hassan Maroc

Maroc : l’héritier Hassan III, portrait craché de son grand-père ?

24 mai 2024
Philippe Simo

[Série] Les arnaqueurs d’Afrique : Philippe Simo, le « beau parleur » entrepreneur

24 mai 2024
Elections Afrique 2022

2022, année d’élections et d’incertitudes en Afrique

2 janvier 2022
La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

22 mai 2024
L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

24 mai 2024
D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

9 mai 2021
Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

24 mai 2024
lundi 2 juin 2025
  • S'identifier
Afrique Chronique
No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
DERNIÈRES ACTUS
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
No Result
View All Result
Afrique Chronique
No Result
View All Result
Accueil Politique

Mali : et si Emmanuel Macron arrêtait d’en parler comme d’une colonie française ?

Dans Politique
A A
0
Mali Macron
2.9k
ACTIONS
4.1k
VIEWS
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Dans une nouvelle déclaration, le président français Emmanuel Macron rejette la demande du Mali de retirer les soldats de l’opération Barkhane « sans délai ». Ce qui prouve, une nouvelle fois, l’attitude colonialiste du chef de l’Etat français vis-à-vis de l’Afrique, et du Mali en particulier.

« Nous avons annoncé la réarticulation du dispositif (Barkhane, ndlr) et il s’appliquera en bon ordre afin d’assurer la sécurité de la mission des Nations unies et de toutes les forces déployées au Mali. Je ne transigerai pas une seconde sur leur sécurité ». Au moment d’évoquer l’opération Barkhane, le président français Emmanuel Macron a une nouvelle fois cherché à avoir le dernier mot.

Cette déclaration intervient en réponse à celle, auparavant, du porte-parole du gouvernement malien Abdoulaye Maïga, qui a dénoncé les « manquements répétés aux accords de défense » de la France au Mali. « Le gouvernement invite les autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national, sous la supervision des autorités maliennes », a exhorté Maïga.

Une passe d’armes qui n’en finit plus. Car le porte-parole du gouvernement malien répondait à la décision de la France et de ses alliés européens de retirer leurs militaires du Mali.

Depuis plusieurs semaines, autorités maliennes et françaises se renvoient la balle. Les relations franco-maliennes n’ont cessé de se dégrader. Les autorités françaises se font un malin plaisir à rappeler que le Mali, désormais gouverné par le pouvoir militaire qui a mis fin à la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), est la cause principale du départ précipité des forces de Barkhane.

Mais le manque de tact de Macron et de ses ministres — Jean-Yves Le Drian en tête —, et l’attitude arrogante de Paris vis-à-vis de l’Afrique et du Mali, donnent raison aux militaires de Bamako.

La souveraineté pour les nuls

Lors du sommet Afrique-France d’octobre dernier, un échange entre Emmanuel Macron et une activiste malienne, Adam Dicko, avait interpellé les internautes africains. Adam Dicko qualifiait le discours de Macron de « paternaliste » et lui rappelait que, « sans l’Afrique, la France n’existerait pas ».

L’activiste malienne avait également fustigé l’intervention de la France en Libye, qui a donné lieu, selon elle, à une extension de la présence française au Sahel. « La France a ignoré l’Union africaine, (…) vous êtes au Sahel pour corriger l’erreur que vous avez commise en Libye. Et en corrigeant cette erreur, vous êtes en train de commettre d’autres erreurs », dénonçait très justement Adam Dicko.

Emmanuel Macron avait alors admis que la France « n’a pas respecté la souveraineté du peuple libyen ». Mais cinq mois après cette réponse qui avait pris la forme d’un mea culpa, le président français se rappelle à ses vieilles habitudes, en refusant tout simplement de retirer ses soldats du Mali. Pourtant, quelques semaines plus tôt, le président français avait lui-même décidé le retrait de ses militaires. Mais Macron semble vouloir garder la main sur le planning qu’il s’est fixé.

Un manque de respect flagrant envers la souveraineté malienne. Comment le chef de l’Etat français en est-il venu à commettre autant de fautes grossières vis-à-vis du Mali et de l’Afrique en général ?

Le bilan de Barkhane au Mali

L’échec de Barkhane au Mali est pourtant une évidence. Emmanuel Macron dit toutefois « récuser complètement ce terme ». Il assure, non sans honte, que Barkhane aurait « consolidé très fortement les armées africaines de la région » dont « la situation est très différente de celle d’il y a neuf ans ».

Dans une note du chef d’état-major français Thierry Burkhard, annonçant le retrait des forces françaises du Mali, le militaire met l’accent sur ce constat. « Nous avons renforcé notre partenariat de combat au profit des forces armées maliennes (FAMa). Avec ces militaires maliens qui, chaque jour sur le terrain, font preuve de courage et d’engagement, nous avons tissé des liens de confiance et de respect mutuels, de ces liens qui naissent des combats menés côte à côte et du sang versé ensemble », assure le général français.

Lire : Retrait de Barkhane du Mali : ces leçons que la France n’a pas retenues

L’historien et ancien militaire français, Michel Goya, lui, a dressé le véritable bilan de Barkhane dans une analyse publiée le 6 février dernier. Il y assure que le bilan purement mathématique des pertes dans les rangs des groupes terroristes, en neuf années de Barkhane, ne dépasse que de peu celui dressé au mois de janvier 2013, lors de l’opération Serval.

Les rangs d’Aqmi et de l’EIGS ont perdu tous leurs bastions lors de la première intervention française, et plus de 700 combattants — au prix de dizaines de vies de militaires tchadiens et de quatre soldats français. En contrepartie, l’opération Barkhane s’est distinguée par un manque d’efficacité militaire flagrant, en plus d’une stratégie inadaptée.

« La stratégie générale française a peu évolué, sinon dans le sens d’une plus grande pression militaire. À la fin de l’année 2018, le taux mensuel de pertes ennemies est passé à presque 20, sans que cela ait changé fondamentalement la situation. L’année 2019 a été une année noire. La violence a doublé par rapport à l’année précédente. Les armées locales ont subi des coups très forts de la part des groupes djihadistes et se sont trouvées au bord de l’effondrement. Dans le même temps, l’image de la France, accusée simultanément d’impuissance, de protéger les séparatistes de l’Azawad, de soutenir des gouvernements corrompus et de s’être associée à des groupes d’autodéfense ou des armées coupables d’exactions, s’est dégradée », écrit Michel Goya.

Le Franc CFA, paravent de la « Françafrique »

Ces erreurs que l’Elysée n’admettra probablement jamais sont loin d’être les seules. Beaucoup d’analystes accusent Emmanuel Macron d’avoir déployé une stratégie africaine « malavisée ». Les bourdes françaises se multiplient sur tous les plans, pas uniquement sur le volet militaire.

Il suffit de rappeler l’annonce faite par Macron, avec le « président Françafrique » par excellence, Alassane Ouattara, pour claironner la fin du franc CFA et son remplacement par la monnaie Eco. L’objectif ? Mettre d’autres pays africains disposant de leur propre monnaie sous le joug de la tutelle financière française. L’Eco n’a rien à envier au CFA : la parité entre l’euro et l’Eco sera imposée par Paris et le quota de devises des pays africains transitant par le Trésor français auront augmenté au lieu de baisser.

Un projet qui a suscité la colère d’une majorité écrasante des populations ouest-africaines, qui étaient opposées à ce maquillage du franc CFA. De plus, l’adoption de l’Eco par l’UEMOA a provoqué la colère des banques centrales du Ghana, de la Guinée, du Nigéria, de la Gambie, du Libéria et de la Sierra Leone. Les gouverneurs de ces banques centrales et les ministres des Finances des six pays ont dénoncé la portée du projet et ont renoncé à adopter la nouvelle monnaie commune, préférant garder leurs propres monnaies nationales.

Emmanuel Macron, trop mal conseillé

Un ambassadeur ouest-africain, contacté par Le Journal de l’Afrique, estime que « la politique africaine de Paris se limite aujourd’hui à distribuer les ‘bons points’ aux Africains. Cela fonctionne peut-être avec les présidents Françafrique comme Ouattara, Sall ou Bazoum, mais l’intérêt des Africains est rarement pris en compte ». Pour notre source, Emmanuel Macron pourrait bien être « celui qui va faire rompre la France avec l’Afrique », pour quatre raisons.

Tout d’abord, à cause du « manque d’expérience africaine » d’Emmanuel Macron. Le président français est mal conseillé —Franck Paris, le « Monsieur Afrique » de l’Elysée, est un technicien pur et dur, éloigné des réalités du terrain. Un constat partagé par Antoine Glaser, ancien directeur de la rédaction d’Africa Intelligence, dans son livre « Le piège africain de Macron ». Le journaliste estime que « la génération Macron » a raté sa politique africaine en cherchant à la dépoussiérer.

De plus, il existe, pour Emmanuel Macron, un souci d’interlocuteurs. Le président français ne fait que s’appuyer sur des relations avec « les derniers des Mohicans à défendre les intérêts français en Afrique comme à l’international » selon les expressions d’Antoine Glaser. Même lorsqu’il a tenté, à l’instar du sommet de Montpelier, de discuter avec de « jeunes Africains » — en excluant les chefs d’Etat —, ces membres de la société civile ont dû d’abord être filtrés par les ambassades françaises. Et malgré tout, Macron n’a pas réussi à passer entre les gouttes.

Lire : De quoi la France est-elle le nom dans le monde… et en Afrique ?

Il existerait également une fracture entre le ministère — non pas le ministre — français des Affaires étrangères et la présidence française. Un contexte qui se manifeste alors que les « diplomates » français, Jean-Yves Le Drian en chef de file, durcissent le ton avec les autorités africaines. Le diplomate en chef de Macron, Le Drian, ne cesse, avec l’aide de sa ministre des Armées Florence Parly, d’attaquer ouvertement les autorités de transition dans les pays ayant subi des coups d’Etat depuis l’année dernière.

Enfin, dernier problème de l’Elysée : les discours colonialistes d’Emmanuel Macron. En 2017 déjà, il déclarait à la tribune du G20 que « le défi de l’Afrique est beaucoup plus profond, il est civilisationnel aujourd’hui ». Et de poursuivre : « Quand des pays ont encore aujourd’hui 7 à 8 enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien ».

Force est de constater, que cinq ans plus tard, le discours de celui que ses ministres surnomment « Jupiter », n’a pas évolué. Et que son bilan africain se résume à des sorties qui font le buzz, bien loin des réalités du continent, alors que la jeunesse africaine se désolidarise de plus en plus de l’ancien empire colonial.

Tags: a la unePolitique

Related Posts

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise
À la une

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise

15 mai 2025
Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam démissionne de la présidence du PDCI-RDA
À la une

Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam démissionne de la présidence du PDCI-RDA

12 mai 2025
Ousmane-Sonko
À la une

Sénégal : une opération de liquidation politique sous couvert de justice

13 mai 2025
Article suivant
Kaboré, Condé, IBK… Quel sort a été réservé aux présidents déchus ?

Kaboré, Condé, IBK... Quel sort a été réservé aux présidents déchus ?

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Notre sélection

Cour pénale internationale : des crimes sans victimes ?

Cour pénale internationale : des crimes sans victimes ?

4 ans ago
Malgré les bons résultats des Fennecs, la FAF en crise

Malgré les bons résultats des Fennecs, la FAF en crise

2 ans ago
Election du président de la CAF : un déni de démocratie

Election du président de la CAF : un déni de démocratie

4 ans ago
Bénin : Reckya Madougou accusée d’« association de malfaiteurs et terrorisme »

Bénin : après Joël Aïvo, faut-il craindre le pire pour Reckya Madougou ?

3 ans ago
Massacre de civils en RDC : la culpabilité des ADF en question

Massacre de civils en RDC : la culpabilité des ADF en question

4 ans ago
Zambie : la sécheresse ravage les récoltes

Zambie : la sécheresse ravage les récoltes

1 an ago
Top 10 des footballeurs africains les mieux payés

Mohamed Salah va-t-il devenir le joueur africain le mieux payé au monde ?

4 ans ago
Pourquoi Starlink n’est pas le bienvenu en Afrique

Pourquoi Starlink n’est pas le bienvenu en Afrique

1 an ago
Sénégal : Macky Sall peut-il ne pas terminer son second mandat ?

Sénégal : Macky Sall peut-il ne pas terminer son second mandat ?

2 ans ago
Niger : Une ONG française s’attire les foudres du gouverneur de Diffa

Niger : Une ONG française s’attire les foudres du gouverneur de Diffa

4 ans ago
No Result
View All Result

Highlights

Mali et Burkina Faso : le nationalisme minier au cœur d’une nouvelle stratégie économique

Lutte contre le paludisme : des victoires, des avancées et des combats à remporter encore

Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam démissionne de la présidence du PDCI-RDA

L’Africa CEO Forum 2025 s’ouvre à Abidjan : un « New Deal » public-privé pour transformer l’Afrique

Sénégal : une opération de liquidation politique sous couvert de justice

Guinée équatoriale : discussions avec les États-Unis sur l’accueil de migrants expulsés

Trending

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise
À la une

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise

Par Omar Lucien Koffi
15 mai 2025
0

Le choix des logos des partis en dit beaucoup sur l'orientation politique de ces formations. Quels sont,...

L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain

L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain

13 mai 2025
RDC : Daech revendique les deux attentats de Beni

Burkina Faso : une lutte contre le terrorisme enlisée malgré les efforts des autorités

13 mai 2025
Guinée : 15 mineurs morts, enterrés dans une fosse commune

Mali et Burkina Faso : le nationalisme minier au cœur d’une nouvelle stratégie économique

13 mai 2025
Afrique : le paludisme tue plus que la Covid-19 !

Lutte contre le paludisme : des victoires, des avancées et des combats à remporter encore

12 mai 2025
Toute l'actualité
  • Afrique du Sud
  • Algérie
  • Angola
  • Bénin
  • Botswana
  • Burkina Faso
  • Burundi
  • Cameroun
  • Cap-Vert
  • Centrafrique
  • Comores
  • Côte d'Ivoire
  • Djibouti
  • Égypte
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Gabon
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée
  • Guinée-Bissau
  • Guinée équatoriale
  • Kenya
  • Lesotho
  • Liberia
  • Libye
  • Madagascar
  • Malawi
  • Mali
  • Maroc
  • Maurice
  • Mauritanie
  • Mozambique
  • Namibie
  • Niger
  • Nigeria
  • Ouganda
  • République du Congo
  • RD Congo
  • Rwanda
  • São Tomé-et-Príncipe
  • Sénégal
  • Seychelles
  • Sierra Leone
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Swaziland
  • Tanzanie
  • Tchad
  • Tunisie
  • Togo
  • Zambie
  • Zimbabwe

Maghreb & Moyen-Orient

  • Algérie
  • Égypte
  • Libye
  • Maroc
  • Mauritanie
  • Moyen-Orient
  • Tunisie

Afrique de l’Ouest

  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Cap-Vert
  • Côte d’Ivoire
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée Conakry
  • Guinée-Bissau
  • Liberia
  • Mali
  • Niger
  • Nigeria
  • Sénégal
  • Sierra Leone
  • Togo

Afrique centrale

  • République centrafricaine
  • Cameroun
  • Gabon
  • Guinée équatoriale
  • République démocratique du Congo
  • République du Congo
  • Tchad
  • São Tomé-et-Principe

Afrique de l’Est

  • Burundi
  • Djibouti
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Kenya
  • Ouganda
  • Rwanda
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Tanzanie

Afrique australe et océan Indien

  • Afrique du Sud
  • Angola
  • Botswana
  • Comores
  • Lesotho
  • Madagascar
  • Malawi
  • Maurice
  • Mozambique
  • Namibie
  • Seychelles
  • Eswatini
  • Zambie
  • Zimbabwe
  • Qui sommes nous
  • Élections 2025
  • Offres d’emploi
  • Contact

© 2025 Afrique Chronique

No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la une
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport

© 2025 Afrique Chronique

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Create New Account!

Fill the forms below to register

All fields are required. Log In

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist