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Abdelaziz Bouteflika, du succès à la déchéance

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Abdelaziz Bouteflika, du succès à la déchéance
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Ce vendredi 17 septembre, Abdelaziz Bouteflika est mort. L’ancien président algérien aura régné pendant vingt ans sur le pays.

Le 4 septembre 1963, alors qu’Ahmed Ben Bella est le tout premier président de l’Algérie devenue indépendante, un jeune homme est nommé ministre des Affaires étrangères. Il n’a que 26 ans et Abdelaziz Bouteflika s’est déjà occupé du portefeuille de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme. Tout juste nommé membre du Comité central et du bureau politique du Front de libération nationale (FLN), Bouteflika devait simplement assurer l’intérim à la tête de la diplomatie algérienne. Mais il finira par devenir titulaire du poste, qu’il occupera pendant plus de quinze ans. Alors que Houari Boumédiène devient président de la République, ce dernier voit en Bouteflika un homme de confiance. De facto, le ministre des Affaires étrangères devient le numéro 2 du régime en place. Déjà à l’époque, il rêve de revêtir le costume de président. Il lui faudra attendre avril 1999 pour qu’il soit élu à la tête de l’Algérie.

Entre temps, Abdelaziz Bouteflika doit prendre son mal en patience : le colonel Chadli Bendjedid lui a été préféré par l’armée, et « Boutef » sait que son heure n’est pas encore venue. Farid Alilat, spécialiste de l’Algérie et auteur de « Bouteflika. L’histoire secrète », raconte à TV5 Monde que « c’est à ce moment qu’il entame ce qu’il appellera ‘la traversée du désert’, qui n’en est pas une, puisqu’il vadrouille entre la France, la Suisse, les Émirats ou encore la Syrie. Même s’il n’avait pas d’activité politique, à proprement parler, il savait qu’il reviendrait en Algérie pour prendre le pouvoir. En 1994, les militaires lui ont d’ailleurs proposé la tête du pays, en pleine décennie noire. Il a, dans un premier temps, refusé. Mais en 1999, il décide finalement d’accepter et d’assouvir son ambition ».

Les mandats de trop

C’est, en avril 1999, un long règne qui débute. Car après deux premiers mandats, Bouteflika fait modifier la Constitution pour en briguer un troisième, puis un quatrième. Mais la santé du président d’alors est fragile : opéré pour un ulcère hémorragique en plein quatrième mandat, Bouteflika rend ses apparitions publiques de plus en plus rares. En fauteuil roulant, l’homme ne peut cacher sa maladie. Malgré son état et sa paralysie, Abdelaziz Bouteflika tentera de briguer un cinquième mandat en 2019. « Cette fois, c’est la goutte de trop, car son âge, sa maladie, son absence, ont très largement concouru à son discrédit », se souvient Farid Alilat. A l’époque, les manifestations se multiplient, les Algériens demandent la démission de Bouteflika mais surtout la fin du régime. C’est tout le pouvoir en place qui est rejeté dans les rues d’Alger et des grandes villes.

Au lendemain de la mort d’Abdelaziz Bouteflika, que retenir de son bilan ? L’ancien président restera sans aucun doute dans l’Histoire comme l’un des plus talentueux ministres des Affaires étrangères, que ce soit en Algérie ou à l’international. En 1973, c’est lui qui avait fait de son pays, pourtant en retard économiquement, le chef de file du groupe des Non-alignés. A l’époque, il est plus qu’un symbole. « Il a été celui qui a installé Alger comme la Mecque des révolutionnaires et il a été celui qui a, aux yeux des Algériens, permis de sortir de la guerre civile terrible qui a secoué ce pays », résume l’historien Benjamin Stora. Militant tiers-mondiste, Bouteflika fait d’Alger « le passage obligé des diplomates du monde entier et le relais incontournable entre l’Occident et les jeunes nations indépendantes soutenues par l’Union soviétique », écrit la presse en parlant de l’ex-ministre des Affaires étrangères.

Avec pour modèle Boumediène, Bouteflika n’hésite pas à taper du poing sur la table lorsqu’il le faut. En 1999, il est présenté comme le candidat du consensus. Elu avec près de 74 % des suffrages, le vote est critiqué, mais il impose rapidement son style : « Que ce soit ici ou ailleurs, en France ou en Suède, 74 % des voix, c’est quand même respectable. Je n’aime pas les 99 % », dit-il. Ne sachant pas forcément que ses élections suivantes seront souvent contestées elles aussi par le peuple algérien. Cependant, Bouteflika tente, à son arrivée au pouvoir, de « réduire les prérogatives de l’armée qui tient le pouvoir en Algérie depuis très longtemps », poursuite Stora. Ministre, Abdelaziz Bouteflika a longtemps gardé cet esprit révolutionnaire — il avait intégré l’Armée de Libération nationale (ALN) en 1956, il avait alors à peine 20 ans. Avant de s’user au fur et à mesure des années.

« Je ne suis pas venu pour un fauteuil, je suis venu remplir une mission »

Son arrivée au pouvoir laisse d’ailleurs planer un certain optimisme. La décennie noire en Algérie laisse des traces et Bouteflika veut alors s’imposer comme un réconciliateur. « Moi, je suis venu pour la paix. Si le peuple algérien soutient ma démarche dans le sens de la paix, c’est parfait, affirme-t-il. Si par contre le peuple algérien ne suivait pas, je le dis pour la cinquième fois, je rentrerai chez moi, je ne suis pas venu pour un fauteuil, je suis venu remplir une mission ». Tout un programme. Auquel la population croit parfois, notamment lorsqu’il organise un référendum sur la Concorde civile. Mais rapidement, son style agace : ne daignant pas répondre aux journalistes, qu’il exècre, Bouteflika préfère mettre un voile sur la gestion du pays. Une opacité qui ne passera pas. Car en coulisse, nul ne sait vraiment ce qui se passe, que ce soit politiquement ou en termes de finances. « Boutef » refuse d’ailleurs de communiquer avec la Cour des comptes algérienne.

Une gestion qui se sera effritée au fur et à mesure des années. Car au moment de son départ forcé, l’Algérie est au bord du précipice. « L’Algérie dépend du pétrole, du gaz et ses caisses sont vides. Tout l’argent engrangé a été dilapidé. Les hommes d’affaires qui pouvaient amorcer un essor économique sont ceux qui croupissent, aujourd’hui, en prison, pour corruption. Le sentiment qui se dégage de sa présidence tient en trois mots : un énorme gâchis », résume le spécialiste Farid Alilat. Son absence, pendant près de six ans de la scène politique, lui a également été fatale. Bouteflika finit en effet par perdre le soutien de l’armée, qui lâche un peu de lest à un peuple dont la contestation grandit de semaine en semaine. Depuis son départ en avril 2019, il a plusieurs fois été annoncé mort. Cette semaine, Abdelaziz Bouteflika est décédé. Mais le procès de ses années au pouvoir, lui, se poursuivra.

Tags: a la unePolitique

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