• Trending
L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

L’Afrique compte-t-elle 54, 55 pays… ou plus ?

7 août 2021
Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

Pourquoi les deux Congo portent-ils le même nom ?

22 mai 2024
Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

Le tourisme sexuel en Afrique, entre tabous et instrumentalisation

27 septembre 2021
Zelensky

Les présidents africains boudent Volodymyr Zelensky

24 mai 2024
Black Axe

[Gangs d’Afrique] « Black Axe », la mystérieuse mafia nigériane

24 mai 2024
Hassan Maroc

Maroc : l’héritier Hassan III, portrait craché de son grand-père ?

24 mai 2024
Philippe Simo

[Série] Les arnaqueurs d’Afrique : Philippe Simo, le « beau parleur » entrepreneur

24 mai 2024
Elections Afrique 2022

2022, année d’élections et d’incertitudes en Afrique

2 janvier 2022
La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

La plume et l’épée : l’Emir Abdelkader

22 mai 2024
L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

L’armement de l’Ukraine par les Américains passe par le Maroc

24 mai 2024
D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

D’où viennent les meilleures dattes d’Afrique ?

9 mai 2021
Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

Qui est Bernard Lugan, le « Monsieur Afrique » d’Eric Zemmour ?

24 mai 2024
mercredi 21 mai 2025
  • S'identifier
Afrique Chronique
No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
DERNIÈRES ACTUS
  • Accueil
  • À la uneLIVE
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport
No Result
View All Result
Afrique Chronique
No Result
View All Result
Accueil Culture

En Afrique francophone, les historiens face au grand retour du « roman national »

Dans Culture
A A
0
En Afrique francophone, les historiens face au grand retour du « roman national »
2.1k
ACTIONS
2.9k
VIEWS
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Le rapport — intime, mais aussi conflictuel — entre Histoire et Mémoire reste ouvert : chaque prisme propose un discours différent par ses formes, ses normes et ses fonctions.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, le discours officiel portant sur le passé des pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) et de l’Afrique subsaharienne était très largement lié à ce qu’on appelle le roman (ou le récit) national. Le corpus des textes produits par les historiens engagés dans le processus de la construction étatique durant les années 1960-1990 témoigne de l’importance de l’arrière-plan identitaire de ce discours sur le passé qui servait à fortifier un sentiment d’appartenance et à faire de l’État-nation l’aboutissement d’une longue histoire en partie cohérente.

Le fait que les politiciens africains de cette époque postcoloniale aient cherché une légitimation identitaire dans le passé de leur pays n’est certes pas tout à fait anodin. Cela fait en quelque sorte de l’histoire une « théologie masquée », selon la fameuse expression de Friedrich Nietzsche.

La conception linéaire de l’histoire qui a régné dans cette partie du monde entre les années 1960 et 1990 dissimule, évidemment, la représentation d’un espace doté d’une toute aussi longue histoire. La narration historique s’est donc appuyée essentiellement sur une continuité, à vrai dire non historique, mais géographique.

Dans les écoles, on nous aurait inculqué une sorte de catéchisme récité de génération en génération. Il n’aurait jamais varié depuis… mais depuis quand ? Depuis que la Tunisie est la Tunisie ? Depuis que l’Algérie est l’Algérie ? Depuis que le Maroc est le Maroc ? Depuis que le Sénégal est le Sénégal… (etc.) ? Mais l’histoire dans son sens savant dit qu’il est impossible de donner une date de naissance à un pays ou à une nation. Pourtant, plusieurs hommes et femmes de plume ont défendu l’idée d’une « histoire nationale » que l’on dit inamovible, un récit immobile qui prouve l’enracinement et l’ancienneté de ces jeunes nations.

La « vérité historique » : une voie parmi d’autres

Il n’est pas aisé de déterminer l’appropriation de la vérité par le discours historique. Le philosophe Paul Ricœur a noté à cet égard que « c’est une attente du lecteur du texte historique que l’auteur lui propose un “récit vrai” et non une fiction. La question est ainsi posée de savoir si, comment, et jusqu’à quel point, ce pacte tacite de lecture peut être honoré par l’écriture de l’histoire ». Ricœur a écrit ce texte dans un contexte marqué par le déclin des métarécits en Occident. Néanmoins, durant cette même période, dans la région MENA et en Afrique subsaharienne, on note une grande capacité des métadiscours à justifier leur validité.

Dans cette région, l’histoire, en tant que discours – puisqu’elle produit un propos culturel et social – est directement affectée à l’appareil étatique. Le processus de récolte de l’histoire-mémoire, parfois brut ou présentant une armature analytique encore réduite, occupa dès les années 1960 les esprits des décideurs politiques. En Tunisie par exemple, Mohamed Sayah ; plusieurs fois ministre de Bourguiba dont il était très proche, s’était consacré durant de longues années à l’écriture « officielle » de l’histoire du mouvement national, qui fait du président de l’époque le seul et unique héros de cette saga pour l’indépendance. Ce phénomène d’étatisation de l’écriture historique se retrouve également en Algérie, au Maroc et au Sénégal. Il relève, d’une façon directe ou indirecte, d’une envie politique de rattraper le retard de la modernité et de construire une conscience nationale forte, porteuse d’un rapport anachronique avec le temps historique.

Les zélateurs de cette démarche ont tendance à simplifier les notions et à renvoyer à quelques figures symboliques autour desquelles se construit la conscience de l’appartenance nationale (Hannibal pour les Tunisiens ; Massinissa pour les Algériens ; Tariq ibn Ziyad pour les Marocains ; les Pharaons pour les Égyptiens…). Ainsi, l’ancienneté de la nation devint une fiction-vraie pour une bonne partie des consommateurs de ce discours historico-identitaire.

Il est ainsi important pour les décideurs de cette partie du monde comme pour ceux qui composent la communauté nationale sachent comment le territoire qu’ils habitent s’est construit à travers l’histoire. Cependant, si on comprend immédiatement ce qu’est une nation et son rapport profond aux temps modernes, il est infiniment difficile de valider, du point de vue purement scientifique et académique, cette démarche anachronique de l’enracinement national dans le passé Antique et médiévale.

La Tunisie par exemple, en tant qu’État-nation, a été façonnée non par les Phéniciens mais par la dynastie des Husseinites (1705-1957). La même observation peut s’imposer pour la composition du roman national algérien, sénégalais, malien, etc. L’histoire de ces jeunes nations n’est pas le fruit de la réunion des époques qui se sont produites sur tel ou tel sol : la continuité géographique ne signifie absolument pas une continuité historique. Comment dès lors s’étonner, ou même regretter, que l’importance soit accordée à la fiction historique plutôt qu’à la vérité historique ?

Un lieu de mémoire : Musée Habib Bourguiba à Monastir (Tunisie).

Les usages de l’Histoire

À côté de l’histoire-vérité/histoire-fiction se développe, depuis quelques années, un usage de l’histoire, sans lien explicite ou prioritaire avec le savoir, qui fait du passé un objet de consommation immédiate.

L’histoire est ici un « exotisme », un ailleurs distrayant de par son altérité même, une projection qui se porte aisément sur les temps reculés. On pourrait arguer que ce dernier type d’activités culturelles peut aussi revendiquer une forme de savoir à travers le souci parfois méticuleux de reproduire la « réalité ». Au-delà des typologies, il convient donc de souligner l’ampleur de ces productions et consommations d’histoire, à large spectre social et politique : que l’on pense aux milliers de Tunisiens rassemblés à Monastir pour célébrer l’anniversaire du décès du leader Bourguiba ou aux Algériens de France qui se rassemblent en nombre pour découvrir l’exposition de l’Emir Abdelkader.

Dans l’espace africain de culture francophone, les fêtes historiques se multiplient dans le but d’inscrire le présent dans le passé. Il reste cependant à identifier les enjeux et les objets de cette saisie du passé.

Il y a toujours une histoire qui doit amener aux luttes présentes ; il y a aussi les productions identitaires locales, ou aussi l’histoire en « replay » qui essaie de bâtir des temporalités propres en distrayant. À la jonction de ces usages politiques et identitaires du passé, des collectifs se constituent pour appeler à de nouvelles lectures de l’histoire et à la valorisation publique de la Mémoire-historique.

Quant aux différents acteurs du monde médiatique – journalistes, producteurs, animateurs –, ils contribuent eux aussi à la mise en scène du passé et à la formation des « questions historiques ». Depuis quelques années maintenant, la radio, la télévision et les réseaux sociaux participent aux débats publics sur l’histoire, la mémoire collective, et le patrimoine.

Nous ne pouvons revenir ici en détail sur ces enjeux qui ont fait déjà l’objet de nombreux travaux d’historiens. Reste à signaler l’impact. En effet, la formation des questions historiques ou historiennes dans les médias et/ou sur les réseaux sociaux relève de logiques étrangères à la sphère savante, entre autres une logique d’actualité, liée à une mentalité de dévoilement et d’habilitation. C’est ainsi que les médias ont pu consacrer une large place aux thèses les plus fantastiques sur les derniers Beys de Tunis, sur l’Empire du Mali ou les débuts des luttes d’émancipation anticoloniale en Algérie. Les historiens sont dès lors dans une position complexe face à des faiseurs d’histoire qui peuvent leur fournir une large audience, interroger leurs certitudes, faire émerger des sources (orales notamment), mais dont les cadres de formation du passé leur échappent amplement.

« Cette vengeance des peuples se trouve de nos jours dans les “livres noirs” qui évoquent les atrocités, voire les génocides, qui ont été commis dans l’histoire contemporaine. L’Archipel du Goulag d’Alexandre Soljenitsyne en est la plus grande illustration. Mais si l’indignation est justifiée, il faut encore plus respecter les règles de la méthode historique, au risque de paraître désacraliser les souffrances des victimes ». (Henri Laurens, Le passé imposé, Paris, Fayard, 2022, p. 85).

Les enjeux du « Memory Boom »

De ce « Memory Boom » émergent certains enjeux particuliers qui affectent le métier de l’historien ou, du moins, la définition des identités professionnelles.

La « public history » contemporaine, les enjeux de la mémoire collective, les formes commémoratives auxquelles se confrontent les historiens évoluent aujourd’hui dans une topographie incertaine. À l’évidence, le cadre national qui abritait souvent les usages publics de l’histoire, légitimes, ou plus discutés, n’est plus qu’une échelle parmi d’autres. L’engagement militant avait déjà largement fait usage de l’histoire, du passé, du temps, pour contester la prééminence officielle de l’État ou légitimer des cadres politiques choisis.

« Ce que peut l’histoire », Leçon inaugurale de Patrick Boucheron au Collège de France.

Depuis le début des années 2010, on observe dans plusieurs pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne le retour du « roman national » via le « Memory Boom ». Il y a là une claire instrumentalisation de l’histoire et, plus largement, une lutte sur le terrain culturel. L’histoire se transforme ici en cadre figé dont on doit hériter et qu’il faut adopter tel quel.

C’est donc en tant qu’élément identitaire que le passé est valorisé. L’histoire qui se dessine est une histoire qui se veut identitaire et/ou patrimoniale. Cela oblige l’historien à fournir un effort intellectuel pour renouveler son outillage conceptuel et méthodologique. Il lui faut réfléchir sur les fondements d’une histoire qui ne soit plus récit du temps passé mais, comme toute science née des incertitudes induites par les nouvelles explications du monde, une histoire-question.

La connaissance historique permet d’habiter jusqu’à le faire sien un espace – que ce soit une ville, un pays ou une région du monde. Habiter un lieu suppose d’entretenir une familiarité, plus ou moins consciente et plus au moins savante, et méthodique, avec son passé, sans tomber dans l’anachronisme et les fausses interprétations d’un passé historique qui a sa propre philosophie, étrangère à celle de nos sociétés modernes et postmodernes.

Comme le dit Serge Gruzinski, dans L’Histoire pour quoi faire ?:

« Les cartes mémorielles sont partout en train d’être rebattues, davantage d’ailleurs par des artistes et des producteurs que par des historiens. Mais ceux-ci peuvent-ils les ignorer s’ils veulent réfléchir à ce que pourrait être l’écriture de l’histoire dans un contexte mondialisé en proie à la nouvelle hégémonie ? »

Le mémorialisme est donc la fabrique d’un immense malentendu avec la production historique dans sons sens savant. La poussée d’un mémorialisme fiévreux renouant avec un passé tragique proche semble avoir bousculé les acteurs de l’histoire sur les positions stables qu’ils occupaient jusque-là, mais ne règle aucune problématique historique. Ainsi, le rapport, intime mais aussi conflictuel, entre Histoire et Mémoire, reste ouvert. Car il est clair que chacun de ces deux domaines diffuse un discours différent par ses formes, par ses normes et par ses fonctions.


Mohamed Arbi Nsiri, Docteur en histoire ancienne, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Tags: a la uneCulture

Related Posts

L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain
À la une

L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain

13 mai 2025
TOP 10 des plus belles villes d'afrique
Culture

TOP 10 des plus belles villes d’afrique

31 octobre 2024
voyageurs français
À la une

Avec la baisse du tourisme en Égypte, les voyageurs français profitent de conditions extraordinaires pour visiter le pays.

13 juin 2024
Article suivant
Afrique

En Afrique, la jeunesse est-elle plus clairvoyante que ses dirigeants ?

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Notre sélection

L’Afrique du Sud ne verra pas la CAN 2021

L’Afrique du Sud ne verra pas la CAN 2021

4 ans ago
L’oléoduc EACOP, quid du ratio risque-récompense?

L’oléoduc EACOP, quid du ratio risque-récompense?

4 ans ago
1 400 émigrants détenus en Italie

1 400 émigrants détenus en Italie

4 ans ago
Laurent Gbagbo, un divorce avec le FPI « légal » et des ambitions politiques

Laurent Gbagbo, un divorce avec le FPI « légal » et des ambitions politiques

4 ans ago
2020 en Afrique, fièvre électorale aux résultats prévisibles

Côte d’Ivoire : Ouattara obsédé par sa succession ?

3 ans ago
France-Algérie : le football peut-il être un outil diplomatique ?

France-Algérie : le football peut-il être un outil diplomatique ?

3 ans ago
France CFA : vers la fin des réserves à la Banque de France ?

Togo : un an après son augmentation, le salaire minimum ne décolle pas

1 an ago
Museveni

Entre les Etats-Unis et la Russie, l’Afrique doit-elle vraiment choisir ?

3 ans ago
Génocide rwandais : la France responsable mais pas coupable ?

Génocide rwandais : la France responsable mais pas coupable ?

4 ans ago
Soudan : les Rapid Support Forces, plus puissantes que l’armée ?

Soudan : les Rapid Support Forces, plus puissantes que l’armée ?

2 ans ago
No Result
View All Result

Highlights

Mali et Burkina Faso : le nationalisme minier au cœur d’une nouvelle stratégie économique

Lutte contre le paludisme : des victoires, des avancées et des combats à remporter encore

Côte d’Ivoire : Tidjane Thiam démissionne de la présidence du PDCI-RDA

L’Africa CEO Forum 2025 s’ouvre à Abidjan : un « New Deal » public-privé pour transformer l’Afrique

Sénégal : une opération de liquidation politique sous couvert de justice

Guinée équatoriale : discussions avec les États-Unis sur l’accueil de migrants expulsés

Trending

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise
À la une

Du mil au léopard : la guerre des symboles dans la politique sénégalaise

Par Omar Lucien Koffi
15 mai 2025
0

Le choix des logos des partis en dit beaucoup sur l'orientation politique de ces formations. Quels sont,...

L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain

L’UNESCO alerte sur l’urgence de préserver le patrimoine africain

13 mai 2025
RDC : Daech revendique les deux attentats de Beni

Burkina Faso : une lutte contre le terrorisme enlisée malgré les efforts des autorités

13 mai 2025
Guinée : 15 mineurs morts, enterrés dans une fosse commune

Mali et Burkina Faso : le nationalisme minier au cœur d’une nouvelle stratégie économique

13 mai 2025
Afrique : le paludisme tue plus que la Covid-19 !

Lutte contre le paludisme : des victoires, des avancées et des combats à remporter encore

12 mai 2025
Toute l'actualité
  • Afrique du Sud
  • Algérie
  • Angola
  • Bénin
  • Botswana
  • Burkina Faso
  • Burundi
  • Cameroun
  • Cap-Vert
  • Centrafrique
  • Comores
  • Côte d'Ivoire
  • Djibouti
  • Égypte
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Gabon
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée
  • Guinée-Bissau
  • Guinée équatoriale
  • Kenya
  • Lesotho
  • Liberia
  • Libye
  • Madagascar
  • Malawi
  • Mali
  • Maroc
  • Maurice
  • Mauritanie
  • Mozambique
  • Namibie
  • Niger
  • Nigeria
  • Ouganda
  • République du Congo
  • RD Congo
  • Rwanda
  • São Tomé-et-Príncipe
  • Sénégal
  • Seychelles
  • Sierra Leone
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Swaziland
  • Tanzanie
  • Tchad
  • Tunisie
  • Togo
  • Zambie
  • Zimbabwe

Maghreb & Moyen-Orient

  • Algérie
  • Égypte
  • Libye
  • Maroc
  • Mauritanie
  • Moyen-Orient
  • Tunisie

Afrique de l’Ouest

  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Cap-Vert
  • Côte d’Ivoire
  • Gambie
  • Ghana
  • Guinée Conakry
  • Guinée-Bissau
  • Liberia
  • Mali
  • Niger
  • Nigeria
  • Sénégal
  • Sierra Leone
  • Togo

Afrique centrale

  • République centrafricaine
  • Cameroun
  • Gabon
  • Guinée équatoriale
  • République démocratique du Congo
  • République du Congo
  • Tchad
  • São Tomé-et-Principe

Afrique de l’Est

  • Burundi
  • Djibouti
  • Érythrée
  • Éthiopie
  • Kenya
  • Ouganda
  • Rwanda
  • Somalie
  • Soudan
  • Soudan du Sud
  • Tanzanie

Afrique australe et océan Indien

  • Afrique du Sud
  • Angola
  • Botswana
  • Comores
  • Lesotho
  • Madagascar
  • Malawi
  • Maurice
  • Mozambique
  • Namibie
  • Seychelles
  • Eswatini
  • Zambie
  • Zimbabwe
  • Qui sommes nous
  • Élections 2025
  • Offres d’emploi
  • Contact

© 2025 Afrique Chronique

No Result
View All Result
  • Accueil
  • À la une
  • Culture
  • Économie
  • L’Edito
  • Politique
  • Société
  • Africa Tech
  • Sport

© 2025 Afrique Chronique

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Create New Account!

Fill the forms below to register

All fields are required. Log In

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist