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Guinée : pourquoi le coup d’Etat était prévisible

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Guinée : pourquoi le coup d’Etat était prévisible
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En Guinée, l’armée vient de renverser le président Alpha Condé. Ce développement, qui rappelle la situation du Mali voisin, n’a pas surpris les observateurs.

Le 5 septembre 2021, le président guinéen Alpha Condé, en fonction depuis 2010, a été renversé par un coup d’État mené par le Groupement des forces spéciales (GFS) commandé par le colonel Mamady Doumbouya.

L’arrestation du président Condé – diffusée instantanément sur les réseaux sociaux – a été accueillie par des scènes de liesse dans plusieurs quartiers de la capitale Conakry. Ce putsch fut unanimement condamné par la communauté internationale, comme c’est d’ordinaire le cas en pareille situation.

La Cédéao et l’Union africaine se sont quant à elles empressées d’exclure la Guinée de leurs instances.

Mais au-delà de ces condamnations de principe, on peut s’interroger sur les causes profondes de ce coup d’État qui vient allonger la liste des régimes militaires de la sous-région ouest-africaine, et qui apparaissait prévisible pour de nombreux observateurs de la scène politique guinéenne.

Ces causes relèvent en premier lieu de la politique interne guinéenne ; mais elles pourraient aussi avoir été influencées par des dynamiques régionales favorables au coup d’État, notamment au niveau de la Cédéao.

Le mandat de trop

Du côté de la politique guinéenne interne, il faut s’intéresser brièvement au parcours d’Alpha Condé, qui a semblé passer de l’image de symbole de la lutte démocratique à celui d’antidémocrate.

Après avoir épuisé la limite des deux mandats présidentiels prévus par la Constitution de son pays, le président Condé l’avait modifiée pour s’octroyer la possibilité d’effectuer un troisième mandat.

Plusieurs manifestations ont été organisées pour s’opposer au projet de révision constitutionnelle. Elles furent durement réprimées, provoquant des morts, des blessés et des emprisonnements. Toutefois, Alpha Condé avait fini par s’imposer en remportant l’élection présidentielle controversée dès le premier tour, le 18 octobre 2020, avec 59,5 % des suffrages recueillis, lui permettant d’entamer un troisième mandat jusqu’ici impossible.

Aspects ethniques

Depuis le coup d’État, la situation en Guinée manque de clarté mais quelques enseignements peuvent déjà être tirés.

Le chef de la junte, Mamady Doumbouya, est originaire de la même région (Kankan) et appartient à la même ethnie (Malinké) qu’Alpha Condé. D’ailleurs, face aux soupçons visant Doumbouya, qui lui ont été communiqués par certains proches, Alpha Condé refusait de croire qu’un jeune de sa région et de son ethnie pourrait envisager un coup d’État contre lui.

Rappelons que la Guinée est un pays composé de trois groupes ethniques principaux : Peuls (40 % de la population totale), Malinkés (30 %), et Soussous (20 %), qui vivent en harmonie sur le plan social, mais qui sont très fragmentés sur le plan politique, particulièrement en périodes électorales.

L’arène politique guinéenne est très ethnicisée. La manipulation des ethnies à des fins politiques fut mise en œuvre par les leaders politiques guinéens successifs qui ont ainsi contribué à fragiliser la cohésion sociale. On se souvient ainsi que lors de sa toute première élection en tant que candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), Alpha Condé n’hésita pas à jouer la carte ethnique en dénonçant par exemple la « mafia peule ».

Mamady Doumbouya a donc facilement pu obtenir le ralliement de plusieurs casernes du pays peuplés de militaires de la même ethnie que lui. Mais il y a aussi des Malinkés – notamment visibles sur les réseaux sociaux – qui le perçoivent comme un traître. Nous ne savons pas si un tel sentiment est partagé par des militaires de cette ethnie : le contexte sociopolitique n’est pas favorable à l’expression publique d’un tel sentiment de la part d’un militaire.

Mamady Doumbouya a entrepris quelques actions allant dans le sens de la réconciliation ethnique, mais qui, à certains égards, ont pu paraître aux yeux de certains des siens comme une trahison. Dès sa prise de pouvoir, il a libéré 79 opposants politiques de prison, dont la majorité appartient à l’ethnie (peule) du principal opposant de Condé, Cellou Dalein Diallo.

Le président déchu aurait emprisonné durant sa présidence 400 opposants politiques. Par ailleurs, son challenger et candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, avait déclaré être assigné en résidence surveillée après sa défaite aux dernières élections. Le climat politique était donc très tendu en Guinée.

Son entêtement à demeurer au pouvoir au-delà des deux mandats que prévoyait la Constitution a considérablement terni l’image d’Alpha Condé. En outre, il était devenu connu pour sa propension à ne jamais discuter avec ses adversaires politiques, et était prompt à réprimer toutes les manifestations d’opposition.

Pour ceux qui ont suivi son parcours politique, la transformation entre l’opposant Condé – qui incarnait la lutte en faveur de la démocratie – et le président Condé était radicale.

Nombreux sont les jeunes d’Afrique de l’Ouest (notamment de Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso…) qui ont découvert la lutte démocratique d’Alpha Condé en même temps que la chanson que lui avait dédiée le chanteur ivoirien de reggae Tiken Jah Fakoly, en 2000, pour son rôle en faveur de la démocratie en Guinée et en Afrique. Son combat avait donc séduit au-delà des frontières guinéennes.

Contagion malienne

Hormis les considérations politiques internes, le contexte sous-régional a semblé influencer la situation guinéenne. Si des militaires de ce pays n’ont pas hésité à réaliser un coup d’État, c’est aussi parce que la Cédéao a échoué dans la gestion du cas malien.

Ce dernier pays a connu deux coups d’État en l’espace de neuf mois. Lorsque le premier est intervenu, le 18 août 2020, la Cédéao avait totalement rejeté l’idée d’une transition qui serait dirigée par les putschistes. C’est ainsi qu’un deuxième coup d’État fut perpétré par les mêmes acteurs qui, cette fois-ci, sont parvenus à se hisser au sommet du pouvoir sans que la Cédéao ne puisse les en empêcher. Face à cette attitude, Emmanuel Macron avait prévenu les dirigeants ouest-africains du « précédent dangereux pour tous ceux qui s’inquiètent de voir les soldats tourner leurs armes en direction des présidences ».

Quelle crainte ou réticence pouvait ressentir la junte guinéenne – vis-à-vis de la Cédéao, et la communauté internationale par extension – quand elle sait que deux coups d’État ont été possibles au Mali ?

On peut donc penser que la situation malienne a fait contagion en Guinée et on peut s’inquiéter de sa reproduction dans d’autres pays de la sous-région.

Mais si la Cédéao a échoué à se montrer ferme face à la junte malienne, avec des conséquences indirectes en Guinée, c’est aussi à cause des divergences de points de vue des chefs d’État de l’organisation.

Parmi les plus fermes – qui ont même proposé de réinstaller à son poste le président malien déchu, Ibrahim Boubacar Kéita –, se trouvaient ceux qui ont opéré des révisions constitutionnelles pour se maintenir au pouvoir au-delà de deux mandats (Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire et Alpha Condé lui-même). Mais il y a aussi, au sein de la Cédéao, des chefs d’État qui perçoivent les troisièmes mandats comme des formes de coup d’État, notamment le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, et son homologue libérien George Weah.

L’inefficacité des pressions internationales

Une délégation de l’organisation ouest-africaine s’est rendue à Conakry le 10 septembre 2021, avant de prendre des sanctions se limitant à l’exclusion de la Guinée.

L’ONU, quant à elle, souhaite que les civils reviennent au pouvoir dans un délai raisonnable, sans toutefois exiger de date précise : « C’est aux Guinéens de décider de cette transition qui sera accompagnée par l’ONU et ses partenaires de l’UA et de la Cédéao ».

Aucune feuille de route n’a pour l’instant été tracée pour la transition. En revanche, une série de consultations en vue d’aboutir à la formation du prochain gouvernement vient de démarrer entre les putschistes du Comité national pour le redressement et le développement (CNRD), et les membres de la société civile, politique et religieuse du pays.

Par ailleurs, le coup d’État en Guinée représente une véritable aubaine pour les putschistes du Mali, et vice versa. Le délai de 18 mois qui avait été convenu pour la durée de la transition au Mali s’achève en février 2022. Mais aucun élément concret ne témoigne de la volonté de la junte malienne à rendre le pouvoir aux civils en organisant des élections à cette date.

Parmi les sanctions les plus redoutées pour le non-respect du calendrier figure la mise en place d’un embargo (fermeture des frontières terrestres et aériennes ; interruption des transactions financières, etc.) qui viendrait isoler le Mali, pays enclavé, des autres pays de la Cédéao.

Ce fut le cas durant deux mois après le coup d’État du 18 août 2020. Avec le coup d’État en Guinée, la junte malienne pourrait moins craindre un tel scénario en se tournant vers le port de la Guinée pour assurer ses importations.

Sortir des dynamiques de force

Ce qui s’est passé en Guinée démontre encore une fois que certains États africains ne sont toujours pas parvenus à disqualifier la force comme seul moyen de règlement des crises sociopolitiques. Une manière d’y parvenir consisterait à respecter strictement les normes constitutionnelles et légales, à privilégier le débat politique constructif et le recours juridique, ce que le président Condé n’a jamais fait.

Alpha Condé – comme d’autres leaders de pays d’Afrique – n’a envisagé aucune possibilité démocratique de sortie du pouvoir. Les conditions favorisant l’irruption des militaires sur la scène politique étaient réunies. L’opposition politique a donc d’emblée vu dans le putsch une opportunité inespérée de redéfinir le jeu démocratique avec une participation plus ouverte.

Le principal opposant à Condé, Cellou Dalein Diallo, a d’abord rapidement apporté son soutien aux putschistes, avant de se montrer inquiet par rapport au calendrier électoral. L’inquiétude de Diallo paraît bien fondée car, comme le souligne l’écrivain Florent Couao Zotti, « la plupart des pays où les militaires ont interrompu les processus politiques n’ont jamais été exemplaires […]. Les militaires reprochent aux civils d’avoir “bordélisé” la République mais quand ils arrivent au pouvoir ils font la même chose, ils s’accrochent au pouvoir et c’est l’éternel recommencement ».


Boubacar Haidara, Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Tags: a la unePolitique

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